Cinéma

Top 5 des films sur la jeunesse délinquante dans le cadre du meilleur de Venice Days au Centre Phi

Les lendemains de veille d'une génération assoiffée de liberté

Publié le 13 mars 2015 par Ariane Thibault-Vanasse

Le film The Smell of Us de Larry Clark raconte l'histoire d'une bande d'amis qui se rencontre tous les jours pour faire du skate. Ensemble, ils forment un clan, voire une famille, unie par un goût prononcé pour la drogue et la déchéance. Tout y passe: l'argent facile, la dope, l'amour et, bien entendu, le sexe. À l'ère de Facebook et d'Instagram, cette génération n'a presque plus besoin du rock'n'roll pour perdre pied. Dans le cadre de la présentation du plus récent opus de Larry Clark au Centre Phi, Bible urbaine propose son propre Top 5 ayant pour thème cette jeunesse délinquante qui ne cherche, au final, qu'une manière de vivre hors du monde conformiste.

1. «Rebel Without a Cause» de Nicholas Ray (1955)

Commençons ce palmarès avec un film précurseur de cette cinématographie. Le tout débute dans les années 50, période d’après-guerre où un nouveau modèle dit «traditionnel» s’installe. L’avènement de la banlieue, de la société de consommation et de la famille nucléaire prennent naissance à ce moment et avec ces modes de vie advient une culture de la jeunesse. En 1955, un film-phénomène prend l’affiche avec nuls autres que Natalie Woods et le porte-étendard d’une génération, James Dean: Rebel Without a Cause. Réalisé par Nicholas Ray, le film suit les traces d’un jeune motocycliste au passé trouble qui déménage à Los Angeles. Il s’y fera au passage quelques amis, mais également des ennemis jurés. Le film deviendra culte et consolidera le mythe de James Dean, symbole d’une jeunesse en crise. Rebel Without a Cause aura pavé la voie à tous les films dédiés aux adolescents en perdition ou juste en révolte avec le système sociétal qu’on leur impose.