CinémaDans la peau de
Crédit photo : TIFF Bell Lighbox / Photostar
1. Pour la petite histoire, peux-tu nous raconter comment est né ce désir de faire naître un blogue québécois sur un genre aussi ciblé que le cinéma d’horreur et ses dérivés?
«J’écrivais pour Sinistre Magazine il y a quelques années. Lorsque le magazine a rendu l’âme, je suis resté un peu seul avec mon désir de partager ma passion pour le genre. Mes amis sur Facebook n’en avaient rien à cirer des bandes-annonces de films d’horreur à venir que je postais. J’ai donc voulu m’adresser directement aux fans. Au début, j’ai créé avec l’aide d’un ami une page Facebook pour partager des nouvelles et, après quelques mois, c’est devenu un site web avec une équipe plus complète.»
2. Comment, dans ton quotidien, réussis-tu à alimenter tes réflexes de ninja pour demeurer à l’affût de l’actualité cinématographique, et ce, au quotidien? Quels sont tes sites incontournables aussi?
«Sur les réseaux sociaux, je suis abonné à absolument tous les sites de nouvelles ou de fan pages du milieu. Les algorithmes de Facebook et Instagram savent ce que tu consultes et ce qui t’intéresses. Je vois tellement de trucs passer sur le cinéma d’horreur durant la journée que j’en deviens même complètement déconnecté de l’actualité.»
«J’ai une routine quand je cherche à poster une nouvelle où que je consulte mes abonnements YouTube et ma liste de sites. Bloody-disgusting.com est un incontournable dans le genre. Eux ont la chance de pouvoir le faire à temps plein. Mais les gros sites sont américains et anglophones. Ils partagent donc rarement des nouvelles sur ce qui se passe au Québec. J’ai aussi la chance avec le temps de connaître des artisans d’ici et des fans finis (encore plus que moi!) qui m’envoient leurs projets.»
3. Quels sont les ingrédients nécessaires, au niveau du scénario et de la technique, pour qu’un réalisateur, en 2017, aboutisse d’un pur chef d’œuvre du cinéma d’horreur?
«J’imagine que si on connaissait la recette parfaite, tous les films seraient des chefs-d’œuvre! Mais le cinéma d’horreur n’est pas si différent des autres genres. Ça prend un scénario original béton, des personnages auxquels on a envie de s’identifier et de s’attacher, question d’éprouver quelques frissons pour eux, et finalement, une menace terrible à craindre!»
4. Quelles ont été tes plus surprenantes trouvailles, québécoises ou étrangères en termes de cinéma d’horreur, de suspense ou encore de science-fiction ou fantastique jusqu’à ce jour?
«Après toutes ces années à traîner dans les festivals, j’imagine que je pourrais en nommer une tonne. Il y a ça de bien avec SPASM ou Fantasia, on y voit — même si c’est de moins en moins le cas avec la vidéo sur demande — des films qui ne sont pas distribués. Par exemple, j’y ai vu, il y a quelques années, le film italien Across the River de Lorenzo Bianchini, qui m’a complètement TERRORISÉ! Il n’est toujours pas disponible en Amérique du Nord et je me demande s’il recevra une distribution en bonne et due forme un jour. Pour les fans de found footage, le film est tout de même disponible en commande en région B/2 si vous avez un lecteur multizone.»
5. Pour conclure en beauté cette mini entrevue, que dirais-tu de nous mentionner les 10 pires films d’horreur de tous les temps que tu as visionnés avec, amusons-nous pourquoi pas, l’affreux poster en appui de tes réponses?
«C’est difficile! Je n’ai jamais été un grand fan de séries B, et des mauvais films d’horreur, il y en a une tonne! Il y a certainement pire, mais Rings, dernièrement, était dans le très mauvais. Je n’ai jamais pu terminer HashtagHorror. Même chose pour Silent Hill: Revelation 3D. Unfriended. Détesté The Lords of Salem de Rob Zombie (je n’ai jamais osé visionner son infâme Halloween II). Le remake de Poltergeist était extrêmement pénible. Les Human Centipede sont de la poubelle à l’état pure. The Green Inferno d’Eli Roth. The Devil Inside. J’adore aussi les films de poupées, mais Robert, c’était un gros non!»
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