5 bonnes raisons de visionner la série télé «Euphoria» sur Crave – Bible urbaine

Cinéma

5 bonnes raisons de visionner la série télé «Euphoria» sur Crave

5 bonnes raisons de visionner la série télé «Euphoria» sur Crave

Une histoire d'adolescents qui a provoqué une onde de choc sur le web

Publié le 31 mai 2021 par Vincent Gauthier

Crédit photo : Tous droits réservés @ A24 / HBO

Lorsque la série télé Euphoria a été diffusée pour la première fois en 2019, une onde de choc énorme s’est fait ressentir sur le web. Plusieurs spectateurs étaient complètement scandalisés par cette histoire mettant en scène des adolescents qui font la fête comme si c’était la fin du monde et qui couchent à gauche et à droite. D’autres célébraient plutôt la diversité et l’inclusivité au coeur de la distribution et à travers les situations relatées. Le moins qu'on puisse dire, c’est que les réactions ont été mitigées! S’agit-il d’une série provocatrice et problématique, ou bien d’une émission qui relève du génie? Et pourquoi pas un peu des deux?

Euphoria met en scène Rue Bennett (Zendaya), une jeune adolescente toxicomane de 17 ans qui est de retour à la maison après avoir passé l’été en cure de désintoxication à la suite d’une surdose de drogue. Le spectateur suit ainsi son parcours et la voit retomber dans ses mauvaises habitudes très rapidement, alors qu’elle tombe en amour avec Jules (Hunter Schafer), une jeune femme trans.

Parallèlement, le spectateur suit d’autres adolescents qui traversent tous des périodes troubles de leur vie. C’est ce qui permet à cette série de toucher à un éventail impressionnant de sujets contemporains et propres à la jeunesse d’aujourd’hui.

Je vous présente donc aujourd’hui un tour d’horizon en cinq points sur cette série télé qui saura vous convaincre de la binge-watch d’un trait ce mois-ci!

La direction ahurissante de Sam Levinson

L’aspect qui frappe le plus fort, c’est sans aucun doute la direction artistique et la cinématographie du réalisateur Sam Levinson. Après avoir dévoilé son approche unique avec le très polarisant film Assassination Nation, il peaufine ici son art avec une richesse exploitée dans les atmosphères et les palettes de couleurs, et une originalité au niveau des prises de vue.

Le cinéaste a transposé avec brio le vertige des émotions intenses vécues par les adolescents à travers l’aspect visuel de la série, tout en créant une couche vaporeuse et trouble lorsque ceux-ci consomment des drogues et se retrouvent dans des états flirtant avec l’euphorie.

Sans blague, et c’est un aveu, mais j’ai dû reculer à plusieurs reprises pour revivre certaines scènes, tellement j’ai trouvé le concept original et audacieux!

Une distribution mémorable et diversifiée

Un autre aspect vraiment important de cette série, c’est la diversité de sa distribution et le talent énorme qui est omniprésent tout au long des épisodes. De fait, plusieurs acteurs n’avaient aucune expérience professionnelle, et la série s’est au final avérée un véritable tremplin pour certains afin de confirmer qu’ils avaient ça dans le sang! Par exemple, l’actrice trans Hunter Schafer est une véritable révélation, alors que Jacob Eroldi et Alexa Demie percent l’écran avec leur chimie réciproque.

Je ne peux pas parler d’Euphoria sans parler de Zendaya, qui incarne à la perfection le personnage de Rue. D’ailleurs, et il faut le mentionner, elle a devancé une brochette impressionnante d’actrices en gagnant un Emmy l’année dernière pour son rôle!

Ainsi, Rue est aussi naïve et douce que déchirante et cruelle, et elle balance avec brio l’humanité d’une jeune femme qui n’est pas capable de vaincre ses démons internes, qui sont trop grands, trop insidieux. Je vous le dis en toute transparence: vous allez autant la détester que la supporter, une polarisation de la personnalité qui n’est pas facile à jouer pour une actrice.

Un scénario original et révélateur

Bien sûr, ce n’est pas la première télésérie à mettre de l’avant une vision assez sombre de l’adolescence (il suffit de penser à Skins ou Gossip Girl), mais c’est l’une des rares qui aborde le sujet de front et de façon aussi unique.

Chaque épisode aborde les hauts et les bas de l’adolescence, tout en mettant en lumière les enjeux auxquels la génération Z est confrontée, avec l’omniprésence des réseaux sociaux, la pression sociale, les standards de beauté et l’anxiété généralisée, le nouveau mal d’une génération prise au dépourvu devant un monde instable et une société en perpétuelle mutation.

Euphoria explore d’autres thèmes complexes tels que la transsexualité, l’homophobie, la masculinité toxique, les agressions sexuelles, le consentement et j’en passe. C’est beaucoup en même temps, mais l’écriture poétique et juste du scénario saura vous tenir en haleine et vous ébranler en même temps.

Deux épisodes spéciaux dévastateurs et poétiques

Vous en voulez plus? Ça tombe bien, puisque la production a décidé de couper le vide interminable qui s’est glissé entre la saison 1 et la saison 2 (pandémie oblige!) en offrant deux épisodes spéciaux qui sont tout aussi percutants, sinon plus!

Dans le premier épisode, intitulé «Trouble Don’t Last Always», le spectateur est témoin d’une conversation entre Rue et son mentor Ali durant la veille de Noël dans un restaurant de Los Angeles. Adoptant un rythme lent et conversationnel, le tandem parle de sujets, comme la sobriété, les traumas et les évènements de Black Lives Matter. Leur conversation démontre à quel point il est difficile de faire face au monde dans lequel nous vivons, mais surtout de faire face à… nous même.

Dans le deuxième épisode, «Fuck Anyone Who’s Not a Sea Blob», on nous invite à plonger dans l’existence de Jules (Hunter Schaefer) afin qu’on observe comment celle-ci a vécu tous les évènements de la saison 1. Cela vient créer un contraste très révélateur du point de vue de Rue. Jules parle aussi de sa transition, de son rapport aux hommes et de la façon dont elle perçoit l’amour et la vie en général.

C’est un épisode crève-cœur qui confirme, encore une fois, le talent indéniable de l’actrice, qui a également écrit le scénario!

Une trame sonore mémorable

En terminant, il est important de souligner la trame sonore de la série, qui est primordiale, tant au niveau de la création du ton que de l’atmosphère globale. La série est coproduite par nul autre que Drake, alors la musique y est réellement omniprésente!

En plus de la bande originale signée par l’auteur-compositeur-interprète et producteur Labrinth (Timothy McKenzie), plusieurs chansons sont également utilisées pour rythmer les scènes. Des apparitions d’Arcade Fire, Arca, Charlotte Day Wilson, Billie Eilish et Beyoncé, pour ne nommer que ceux-ci, viennent intensifier les moments de tension, d’allégresse ou d’émotions selon la scène, bien entendu!

Les fans de pop et de rap seront vraiment conquis par cette bande sonore que vous pouvez découvrir ci-dessous.

Pour lire d’autres suggestions de films et de séries télé à voir, rendez-vous ici.

La série télé «Euphoria» en images

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