Cinéma
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1. Une héroïne atypique
Miriam «Midge» Maisel est une jeune femme qui a une vie soi-disant «parfaite»: un grand appartement luxueux, un mari qui gagne un salaire élevé, de beaux enfants, des parents aimants, et une meilleure amie avec qui elle suit des cours de Pilates. Cependant, ce monde idyllique s’effondre le jour où son mari lui annonce qu’il a une liaison avec sa secrétaire depuis des mois.
Ce soir-là, elle se retrouve sur scène, par hasard, et elle fait rire son public jusqu’aux larmes sans trop d’efforts. Elle fait rire en riant d’elle-même. Quoi de plus beau que la capacité de transformer sa douleur en blagues? Elle finit par quitter tous les aspects parfaits et rassurants de son existence: elle travaille pour la première fois pour dépendre d’elle-même et pour pouvoir entamer sa carrière de comique.
Mrs. Maisel devient le symbole d’une femme indépendante et originale qui s’impose sans timidité dans un domaine où les femmes ne sont pas accueillies à bras ouverts pour l’époque. Certes, il y avait quelques femmes humoristes sur scène à la fin des années 1950, telles que Totie Fields, Jean Carroll, Joan Rivers… mais nous les comptions sur les doigts d’une main tant il y en avait peu.