MusiqueDans la peau de
Crédit photo : La Ptite Photographe
1. Charlène, il n’y a pas si longtemps de cela, tu rédigeais des articles funky pour nous, et depuis tu as fait ton petit bonhomme de chemin comme auteure-compositrice-interprète sur les scènes du Québec. Depuis quand ta passion pour la musique sommeille-t-elle en toi?
«Haha, ouiii ! J’étais effectivement stagiaire pour Culture Cible (héhé). En terminant mon baccalauréat et en effectuant ce stage, j’enregistrais alors mon EP Fossiles! C’était toute une année.»
«Ma passion pour la musique a commencé très tôt. Je viens d’une famille musicienne, alors j’étais toujours entourée d’instruments et de musiques différentes. J’ai commencé des cours de piano et de chant dès l’âge de 5 ans. À 10 ans, je faisais partie d’un petit band de garage, et j’ai alors commencé à écrire des textes et des mélodies, et à les jouer à la guitare électrique. La passion est restée!»
2. Quel a été alors l’élément déclencheur qui t’a motivée à te dire: Let’s do it?
«Tout est devenu plus concret après mon passage à Secondaire en spectacle, où j’ai compris que j’avais vraiment envie de tout donner pour réussir à faire de la musique dans la vie. Mais un peu plus tard, j’ai étudié à l’École nationale de la chanson à Granby, et c’est vraiment ce qui m’a donné la petite tape dans le dos nécessaire pour pousser mon projet plus loin.»
«À la fin de mon année à l’école, j’ai été sélectionnée pour Ma première Place des Arts, et je me souviens du sentiment que j’ai ressenti. Ça m’a fait un très grand bien d’obtenir cette confirmation et cette approbation pour mon projet de la part d’un grand concours, parce que c’était la première fois que cela arrivait dans mon parcours.»
3. Tu as participé à quelques concours musicaux, dont Chante en français, à la suite duquel tu as été sacrée grande gagnante de l’édition 2018. Tu as également chanté à Ma première Place des Arts, à l’Étoile montante Ford et au Festival international de la chanson de Granby. Qu’as-tu le plus appris suite à tes expériences dans des concours où la pression est souvent énorme?
«Les concours, c’est vraiment stressant. Ça ne se passe pas toujours comme on l’imagine, parce que c’est vraiment difficile de ne pas penser aux juges qui sont au fond de la salle! Les résultats sont aussi tellement subjectifs. Il faut être en mesure de se bâtir une carapace et de se dire que ce n’est pas une question de talent si on ne gagne pas un concours. C’est une question de goûts des juges et de public cible. Il faut voir les concours comme un endroit où essayer des choses, obtenir des commentaires, re-travailler le tout et remonter sur scène par la suite.»
«Après tout, les concours comme Granby font jouer les auteurs-compositeurs sur une immense scène. Peu d’entre eux ont déjà eu à habiter un stage de cette ampleur! Ça prend de la pratique. Bref, il faut considérer tous ces facteurs et ne pas se mettre soi-même trop de pression. C’est ce que j’ai appris de tous ces concours! (Je veux aussi saluer tous les amis auteurs-compositeurs qu’on s’y fait! Les amitiés créées sont la meilleure partie des concours).»
4. En avril dernier, et pour faire suite au single «Fossiles», on a découvert le vidéoclip de la pièce «Gitane», une pièce pop-électro qui figure sur le EP du même nom. D’où puises-tu principalement ton inspiration pour tes textes?
«J’aime prendre un petit élément de ma vie et l’exagérer. Je voyage beaucoup, la plupart de mes chansons sont nées dans un autre pays. Évidemment, je parle parfois d’amour, mais aussi de liberté et de féminité, et j’adore ajouter une petite touche de sarcasme et de taquinerie dans mes textes. Je m’inspire aussi vraiment beaucoup de mes amis et de mon entourage pour raconter ce qu’ils vivent.»
5. L’aventure Charlène Blanchette, vraisemblablement, ne fait que commencer, à voir toutes les belles opportunités qui s’offrent à toi! Si tu avais carte blanche, pour 2019, pour vivre à fond le projet le plus fou de ta vie, quel serait-il? Tout, tout, tout est permis!
«2019 sera une année d’écriture! Je pense à un premier album, ou un autre EP. Je n’ai pas encore décidé. Je me questionne quand même sur la pertinence d’un album en 2019!… Mais bref, du nouveau matériel verra le jour, et j’espère qu’il rejoindra encore plus de gens qui souhaiteront ainsi embarquer dans mon aventure pailletée et colorée. Je pense aussi faire plusieurs shows cet été, et j’aimerais vraiiiiiment être la première partie d’un artiste en salle pour sa nouvelle tournée, éventuellement. Marie-Mai? Karim Ouellet? Laurence Nerbonne? Je dis ça comme ça. ;)»
Pour découvrir nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…
Charlène Blanchette en images
Par La Ptite Photographe, Maxime Messier, Mathieu Samson