Sorties
Crédit photo : Missions Morpheus
Piqué au vif par cet attrait dont m’a parlé l’adjointe exécutive chez Missions Morpheus, Pascale Lanthier-Bourbonnais, il y a quelque temps, j’ai décidé de tenter l’expérience en chair et en os. Pour ce faire, j’ai lancé l’invitation à mon collègue Marc-André Mongrain de Sors-tu.ca, ainsi qu’à nos deux partenaires de vie, Laurence Lebel et Marie-Pier Gagnon-Nadeau, afin d’aller relever le défi en groupe et témoigner de l’expérience à mes Fidèles Lecteurs.
Afin de rendre compte au mieux de l’aventure, nous avons choisi les jeux Domination (inspiré de l’univers de David Cronenberg) et Babel (inspiré de l’univers d’Alejandro Jodorowsky) auxquels nous avons joué l’un à la suite de l’autre, nous croyant de valeureux guerriers. Hélas!, nous avons encore des croûtes à manger… car notre expérience de jeu, quoique fort satisfaisante par moments, s’est avérée un double échec dans notre cas! Nous ne sommes pas les seuls, rassurons-nous.
Par ailleurs, le saviez-vous? Missions Morpheus, c’est l’idée de ses quatre cofondateurs, David Boutin (comédien), Pascal Contamine (comédien, auteur et metteur en scène), Martin Vaillancourt (comédien multidisciplinaire) et Fruzsina Lányi (conceptrice de costumes, décors et accessoires), qui ont rassemblé leurs forces communes pour imaginer la création d’un divertissement de haut niveau, eux qui partaient tous de l’univers du spectacle. Tout un défi!
Notre arrivée dans le Centre de formation d’agents mystérieux: les préparatifs
Lors de notre entrée au Centre de formation d’agents mystérieux (c’est ainsi que se nomme l’endroit aux allures de cinéma européen), nous avons reçu notre briefing. Les organisateurs sont peu bavards sur Missions Morpheus, et avec raison, car ses secrets sont bien gardés! Toutefois, ayez en tête que le but du jeu, «c’est de réussir la mission et de résoudre l’énigme. Et seulement 3% y arrivent!» Voilà qui est rassurant!
Lorsqu’on s’est décidé à se lancer et que nous avons au préalable déposé nos téléphones cellulaires dans des casiers cadenassés à l’accueil, on nous a fait entrer dans un couloir où une lumière rouge diffusait une atmosphère étrangement inquiétante. Devant nous se trouvait le «maître du jeu», planté droit comme un piquet, tout de noir vêtu, les mains croisées derrière le dos, et prêt à nous expliquer la mission qui nous attendait pour la prochaine heure.
Une fois prêts, le chronomètre et quelques accessoires utiles en main, ce mystérieux personnage nous a ouvert une porte avant de la refermer derrière nous… Et c’est parti!
«Missions Morpheus, c’est une nouvelle immersion. Participer à un jeu d’évasion, c’est se reprogrammer le cerveau», nous a confié Pascale. Et je dois admettre, après coup, qu’elle a bien raison, car une fois que l’on se retrouve enfermés dans une pièce et qu’on doit se faire aller les méninges, plus rien n’existe autour de nous. Pour une rare fois dans nos existences en «coup de vent», nous sommes dans le moment présent, en gang, avec comme seul allié le plaisir d’être ensemble, et nous devons jouer le jeu coûte que coûte pour trouver des indices, déchiffrer des énigmes et sortir de cette pièce avec la victoire dans les yeux.
La victoire… nous l’avons effleurée de près, celle-là, même si nous n’avons pas réussi à percer le mystère des deux jeux!
Et l’expérience, elle?
Tout juste après Domination, le premier jeu auquel nous avons joué, j’en ai profité pour recueillir les témoignages des dames, comme je voulais être bien certain de les prendre sur le fait, dans cet état d’excitation intellectuelle qui suit toute expérience stimulante.
«C’était le fun. J’ai trouvé ça vraiment challengeant. C’était quand même difficile, parce qu’il faut vraiment que tu fouilles et que tu travailles sur ton sens de l’observation. La communication est vraiment importante, car parfois on peut être tout le groupe au même endroit, et on oublie des détails ailleurs», m’a confié Laurence, visiblement fière de son expérience. Tout au long du jeu, elle se sentait comme dans Myst, un jeu auquel elle adorait jouer lorsqu’elle était plus jeune. Son conseil éclairé: choisissez vos coéquipiers (rires!) et divisez-vous bien les tâches.
J’ai retrouvé Marie-Pier vraisemblablement dans le même état d’esprit, essoufflée d’avoir été à court de temps: «J’ai trouvé ça très amusant, très difficile aussi! Mais étonnamment, après chaque indice, ça nous redonne un certain enthousiasme, un boost qui nous prouve que finalement on peut être bon à ce jeu-là. Il y a aussi une profondeur, un double niveau dans le scénario, que je n’avais pas nécessairement perçu au début». Et son conseil éclairé: il faut toujours se rappeler de l’objectif initial. Qu’est-ce que l’on cherche? Et trouver la logique derrière l’enjeu.
À compter de la fin mars, vous pourrez jouer à Atlantis (inspiré de l’univers de Stanley Kubrick). Plus tard, les bonnes gens de Missions Morpheus vous préparent d’autres défis avec Bloody Mary (inspiré de l’univers de Tim Burton) et Voynich (inspiré de l’univers de Terry Gilliam.
Alors, tenterez-vous l’expérience Missions Morpheus vous aussi?
Découvrez les différents jeux et leurs scénarios en visitant le site officiel de Missions Morpheus au www.missionsmorpheus.com. Suivez leur actualité en direct de Facebook au www.facebook.com/missionsmorpheus.
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Par Missions Morpheus