Sorties
Crédit photo : Danielle Plourde
1- D’où est née ta passion pour la photographie et qu’utilises-tu comme équipement?
«Les animaux! J’adore les animaux et, adolescente, je rêvais de pouvoir les photographier. À cette époque, la danse faisait déjà partie de ma vie et occupait tout mon temps. On doit faire des choix et c’est la danse qui l’a emporté. En 2012, j’ai pris une pause de la danse, mais cette pause a laissé un grand vide dans ma vie… J’ai donc décidé d’essayer la photographie animalière! J’ai acheté une caméra et des lentilles de base de Nikon, j’ai ensuite suivi un cours sur la photographie, car je n’y connaissais absolument rien, ainsi que plusieurs ateliers pratiques… et une autre passion était née!!!»
«Aujourd’hui, j’ai renouvelé mon équipement. Pour les spectacles, j’ai toujours deux caméras avec moi: D810/70-200mm F2.8 et D750/24-70mmF2.8. Pour ma photographie animalière, j’utilise en plus et parfois pour les spectacles en grande salle, une lentille 200-400mm F4.»
2- Quand as-tu commencé ta collaboration à la Bible urbaine et qu’est-ce que cette aventure t’a permis de réaliser?
«Novembre 2015! C’était comme un rêve! J’allais toujours voir des spectacles de musique et de danse, et avec mon expérience de la scène, je me disais que j’aimerais tellement ça photographier des spectacles, des artistes en action, les expressions, les mouvements… En 2014, j’ai eu l’opportunité de commencer à en photographier. Je n’en avais photographié que quelques-uns quand j’ai commencé ma collaboration avec la Bible urbaine. Et j’adore! Pour moi, chaque concert à photographier est une aventure! J’aime l’inconnu! On ne sait jamais d’où l’on pourra photographier, comment sera l’éclairage, comment l’artiste bougera sur scène… et si la photographe sera à la hauteur du défi!! Je peux maintenant m’épanouir dans cette créativité et, par la Bible urbaine, en partager le fruit qui, j’espère, profitera à tous ceux impliqués.»
3- Fais-toi aller la mémoire et raconte-nous une anecdote croustillante qui te rappelle une séance photo dont tu te souviendras bien longtemps.
«J’étais allée dans l’Ouest canadien, au Parc national Jasper pour photographier les animaux avec l’un de mes professeurs en photographie animalière. Nous étions un petit groupe et avons vu un énorme orignal qui était couché. Je n’en avais jamais vu live avant! Wow! Quelle beauté! Nous avons attendu plus d’une heure avant qu’il se lève pour pouvoir le prendre en action. Il était gigantesque! Quelle émotion! Je me rappelle aussi d’une perdrix blanche. Lorsque je l’ai prise, j’avais les deux jambes complètement enfouies dans la neige. La croûte sur laquelle on marchait avait cédé et, vlan!… J’ai été chanceuse que l’animal était juste devant moi! Il y a aussi l’iguane bleue que j’ai photographiée aux îles Caïmans. J’y suis allée expressément pour photographier les iguanes et non pour les plages! Mes collègues de travail ont trouvé ça bien bizarre!!!»
4- À part prendre des photos lors d’évènements culturels, qu’est-ce qui vous motive le plus en termes de projets en parallèle?
«Montrer la beauté des animaux et celle de la nature est mon but. J’aimerais que mes photos aient un impact pour amener certaines prises de conscience sur l’importance de protéger, de respecter et de vivre en harmonie avec les animaux et la nature! Ils font partie de la vie sur cette planète, comme nous, et le tout crée un équilibre. Quand j’ai un animal devant ma caméra, il y a une sérénité qui se dégage qui est indescriptible. Je dois mentionner que, lorsque je photographie les animaux, je ne les nourris jamais pour les attirer, et je respecte toujours une certaine distance de façon à ne pas les stresser.»
5- Dans un monde idéal, si tu pouvais réaliser le projet créatif le plus éclaté possible, quel serait-il? Soyons fous!
«Ce serait de photographier des animaux de chaque pays qui existe! Sans exception! Dans la réalité, il y a beaucoup trop de restrictions pour que je puisse le faire!!!»