The Julie Ruin au Théâtre Fairmount de Montréal le 19 juillet 2016 – Bible urbaine

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The Julie Ruin au Théâtre Fairmount de Montréal le 19 juillet 2016

The Julie Ruin au Théâtre Fairmount de Montréal le 19 juillet 2016

Punk nouvelle vague

Publié le 17 juillet 2016 par Marie-Eve Linck

Crédit photo : www.facebook.com/thejulieruin

C'est possible que vous n'ayez jamais entendu parler du groupe The Julie Ruin, mais vous en connaissez peut-être certains membres: la chanteuse et la bassiste du groupe étaient membres de l’excellent groupe punk féminin (et féministe) Bikini Kill, et la voix de Kathleen Hanna est aussi celle de la formation Le Tigre; le batteur est issu de l’entourage du félin musical.

Julie Ruin a d’abord été le pseudonyme et le projet solo de Kathleen Hanna après la séparation de Bikini Kill en 1997. Un album est né de ce projet, mais c’est seulement en 2009 que Hanna a décidé de formé un groupe autour du projet, et en 2010 est né The Julie Ruin avec Kathi Wilcox à la basse, Carmine Covelli à la batterie, Sara Landeau à la guitare et Kenny Mellman au clavier.

La formation a sorti un premier album autoproduit en 2013, Run Fast. La musique de The Julie Ruin est assez pop-rock, mais originale, avec néanmoins une bonne dose d’électro et un edge art punk, relents des projets antérieurs de Hanna. Le groupe a reçu de l’attention de certains médias à l’époque, surtout grâce à la présence sur la chanson «Girls Like Us» de la figure emblématique du mouvement queercore américain, Vaginal Davis, qui nous crie agréablement dans les oreilles la mélodie.

Mais le groupe a aussi beaucoup fait parler de lui en raison des concerts (surtout new-yorkais) qui ont ravi fans et critiques. Alors, c’est clairement un évènement à ne pas manquer ce mardi au Théâtre Fairmount, ça risque de lever si la foule est au rendez-vous.

The Julie Ruin vient donc à Montréal pour faire connaître leur deuxième album, Hit Reset, tout juste sorti il y a à peine une semaine sur l’étiquette Hardly Art Records. L’album établit bien le groupe qui semble s’assagir un peu: les paroles de Hanna sont plus personnelles, certaines des chansons du disque, sans perdre leur mordant, sont moins criées, un peu plus chantées; d’autres sont plus douces, parfois avec des lignes de piano ou une guitare presque folk.

Le premier extrait, «I Decide», pour lequel il y a une certaine hype, jouant même sur quelques radios britanniques, semble être la vitrine que le groupe attendait, ce qui leur permettra de sortir de New York et des États-Unis.

Le groupe The Julie Ruin sera à Montréal, au Théâtre Fairmount, le mardi 19 juillet à 20h avec, en première partie, le trio low-fi garage pop montréalais Nancy Pants.

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