«Dans la peau de…» Bob le chef

1- À quel moment, dans ta vie, l’éclair de la lucidité a traversé ton esprit pour te mettre cette évidence en tête: «la cuisine va devenir ta passion, ô grand chef?»

«J’ai commencé très jeune à cuisiner. Le dimanche, on cuisinait toujours en famille, on faisait même notre pain. À l’adolescence (15 ans), mon premier emploi était aide-cuisinier dans un Giorgio. Le nightlife, le stress, l’ambiance de fou qui règnent dans la cuisine et le travail d’équipe m’allaient comme un gant. C’est là que le déclic s’est fait. Mais je ne crois pas que le mot “lucidité” soit le meilleur pour illustrer mon état d’esprit de l’époque… LOL!

«Par la suite, je me suis inscrit à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec et, comme on dit en anglais: the rest is history».

2- Comment décrirais-tu la signature culinaire de Bob le chef et à quels types d’estomacs s’adressent majoritairement tes recettes?

«Je cuisine pour tout le monde. Je prône une cuisine accessible. J’aime que les gens de partout et de tous les âges puissent cuisiner mes recettes. Alors je n’utilise que des produits d’épicerie et j’évite le plus possible les produits super spécialisés. Ou, quand c’est le cas, je propose toujours une alternative plus commune.»

3- Presque tous les célibataires de la Terre répètent la même rengaine lorsque l’on parle de cuisine: «Comme je suis seul, je ne cuisine pas. De toute façon, j’ai pas grand monde à impressionner…» Qu’aurais-tu envie de leur dire pour leur donner la piqûre des bons plats vite fait, bien fait?

«Quand tu cuisines bien, tu ne restes pas célibataire très longtemps. ;)»

«Durant les premières années de l’Anarchie Culinaire, j’ai même déjà reçu un courriel de quelqu’un qui a perdu sa virginité grâce à ma recette de gâteau fondant au chocolat!»

Le fameux gâteau fondant au chocolat de Bob le chef

4- Chaque dimanche, en après-midi, tu accueilles des invités parfois colorés pour l’animation de ton émission «Bob le chef LIVE». As-tu deux-trois souvenirs, drôles ou moins drôles, qui te passent par la tête et que tu souhaiterais nous partager?

«Chaque épisode est une expérience différente. Mais Dom Hamel et Bryan Audet, torse nu, qui jammaient avec Élisabeth Blouin-Brathwaite, c’était électrique! Sinon, Mariana Mazza, fidèle à elle-même, a eu l’effet d’une tornade. La fois où Francis Reddy nous a fait un extrait de son fameux personnage de Pete Beliveau avec la cigarette au bec me donne encore des frissons!»

«Un évènement un peu moins drôle fut la fois où les pôles qui tiennent les webcams et l’éclairage ont foutu le camp 5 minutes avant d’aller en ondes… L’équipe s’est sentie vivante cette fois-là! Par miracle, rien n’a brisé.»

5- Si on t’offrait les moyens de tes ambitions, quel serait le projet le plus fou que tu souhaiterais réaliser?

«Comme je le dis souvent à la blague pendant mon émission en direct (qui est sociofinancée), si tout le monde me donnait 1 $, j’irais cuisiner dans l’espace avec le Roi Heenok et Guy Laliberté! Un peu plus sérieusement, je sais que ça va sonner cliché, mais je nourrirais tous ceux qui sont dans le besoin!»

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