BORNS au Petit Campus de Montréal

Avis Dancer, pour qui c’était aussi la première fois à Montréal, s’est occupé de mettre de l’ambiance en première partie de spectacle et a su relever le défi avec brio malgré une prestation plutôt courte et rapide. Donnant dans les mêmes eaux que le style musical de BORNS, il a bien réchauffé la salle en nous laissant baigner dans une atmosphère pop psychédélique.

21:00. L’énergie était palpable au Petit Campus. BORNS est alors apparu sous une vague d’applaudissements et de cris. Avec son look androgyne, il s’en est donné à cœur joie en présentant les chansons de son premier album, Dopamine. Entortillant le fil du micro entre ses doigts tout en s’enfonçant dans l’ivresse de sa musique, il avait des airs d’un Robert Plant (Led Zeppelin) des années 70 performant «Going to California».

Le public ne se faisait pas prier et buvait sa musique à la source. Il faut dire que le Petit Campus offre une ambiance et une salle propices à l’intimité et à la proximité avec l’artiste. Ce n’était pas surprenant de voir un public ainsi accroché à BORNS, car le chanteur-compositeur-interprète a la même voix sur scène que ce que l’on peut entendre sur son album.

C’est lorsqu’il a entamé la populaire «Electric Love» que le feu s’est allumé sur les planches et que la salle s’est mise à l’accompagner au chant. Ce fut le moment où les fans se sont ralliés à leur point en commun: leur admiration pour BORNS. Accompagné de sa claviériste, d’un guitariste, d’un batteur et de son bassiste, il a performé toutes les chansons de Dopamine. Plus précisément, les onze pistes.

Le spectacle s’est terminé avec un rappel qui nous a été offert facilement comme une suite logique à l’évènement. Il nous a ainsi fait cadeau de la chanson «Seeing Stars» qu’on peut retrouver sur son EP Candy, sorti en 2014.

Montréal s’est amouraché d’un nouvel artiste en plein essor. BORNS ne peut pas cacher qu’il aime ce qu’il fait, et cela donne réellement envie à son public de le suivre conte vents et marées. Il s’est même exclamé avec le traditionnel «Merci beaucoup, Montréal»! Est-ce qu’il ne serait pas aussi tombé sous le charme de la métropole? On l’espère bien.