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Crédit photo : Matthew Oliver et Yann Stofer
«J’ai toujours voulu devenir chanteuse. En fait, j’ai envie de faire ça depuis que j’ai 8 ans!», nous a confié, enthousiasmée, Louane Emera, qui semblait être littéralement sur un nuage le jour de notre rencontre. Celle qui devait s’entretenir avec plusieurs journalistes dans sa chambre d’emprunt, en plus de fouler le tapis rouge sous les projecteurs aux côtés d’Éric Lartigau, et d’assister ensuite à la première du film La famille Bélier le soir même au Quartier Latin, gère définitivement bien la pression du métier, le seul signe trahissant sa nervosité était son débit vocal, façon Emmanuel Bilodeau.
À l’instar du talentueux David Thibault, ce premier Québécois à avoir participé à la populaire émission The Voice en France, Louane a elle aussi provoqué un raz-de-marée d’enthousiasme avec ses performances vocales et sa bouille sympathique qui crevait carrément l’écran. Sortie de l’ombre vite fait bien fait grâce au pouvoir enchanteur des cotes d’écoute millionnaires, Louane Emera, de son vrai nom Anne Peichert, n’a peut-être pas remporté les honneurs du jury, s’inclinant en demi-finales, mais elle peut se féliciter d’être devenue, en deux ans à peine, l’idole d’une nouvelle génération de jeunes adolescents.
En plus d’avoir eu les yeux de toute la France braqués sur sa personne durant son passage aux émissions L’école des vedettes et plus récemment The Voice, la jeune chanteuse a également fait paraître un premier album pop, intitulé Chambre 12, qui a très tôt eu de bons échos auprès de ses semblables. Avec des titres accrocheurs tels que «Jour 1», «Avenir» et «Jeune», notamment, Louane n’avait pas encore eu le temps de redescendre de son nuage lorsqu’elle a reçu le coup de fil du réalisateur français Éric Lartigau, qu’on connaît pour Les infidèles et Prête-moi ta main.
«Le métier d’actrice, c’est un peu arrivé par hasard. Mais c’est vraiment grâce à l’émission qu’Éric Lartigau, le réalisateur du film, m’a approché», nous a confié Louane.