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Crédit photo : Vanessa Leclair
La formation Metric est montée silencieusement sur la scène devant une foule compactée et patiente. Le quatuor a débuté avec la pièce d’ouverture «Artificial Nocturne», laquelle a été suivi par «Youth Without Youth» et «Speed Collapse», les premières pièces de leur plus récent album, Synthetica.
Malgré le fait que le spectacle ressemblait en tous points à celui offert au Parc Jean-Drapeau cet été au festival Osheaga 2012, les fans de la formation ont néanmoins pu profiter d’un concert en salle où Metric a revisité ses principaux succès, dont «Dreams So Real», «Satellite Mind», «Lost Kitten», «Empty», «Help I’m Alive», «Synthetica», «Sick Muse», «Dead Disco» et «Stadium Love», entre autres.
C’est presque uniquement à partir des morceaux «Dead Disco» et «Empty» que les spectateurs, encouragés par les mouvements et acclamations d’Emily Haines sur scène, se sont quelque peu laissés aller, en brandissant le bras dans les airs et en chantant les paroles avec elle.
Après une heure et quart de spectacle, Metric a quitté la scène durant deux minutes, un compteur géant annonçait d’ailleurs le retour imminent du groupe, et ils sont revenus pour jouer les excellentes «Black Sheep», «Monster Hospital», «Gold Guns Girls» et «Gimme Sympathy», qu’Emily Haine et James Shaw ont offert, sur une note plus intime, en version acoustique. Joshua Winstead et Joules Scott-Key sont venus les rejoindre pour chanter, en chœur, les derniers instants de la chanson. C’était décidément le moment le plus touchant de la soirée.
Au final, la plupart des fans en ont eu pour leur argent, même si certains sont repartis amèrement déçus. Il faut mentionner que l’idée d’offrir des billets à travers une chasse au trésor près du Centre Bell, en donnant des indices via des images-clés de la métropole quelque temps avant le spectacle, était un signe que Metric avait eu de la difficulté à écouler ses billets, mais cela démontrait également une certaine générosité envers leurs admirateurs.
Stars
La soirée a débuté tout en douceur avec les Montréalais Stars, une formation électro-pop en réelle expansion depuis les dernières années. Amy Millan et sa bande ont débuté avec quelques succès de leur plus récent album, «The North», ainsi qu’avec certains vieux morceaux, notamment «Fixed You» et «Take Me to the Riot». Le positif de leur prestation résidait principalement dans les jeux de lumières et la présence scénique du quintette. À l’arrière-plan, on pouvait apercevoir une projection géante de la couverture du dernier album. Rien de bien surprenant, en somme, mais au moins l’énergie était au rendez-vous.
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de la rédaction