Théâtre
MAELSTRÖM au Théâtre Aux Écuries
Du 13 février au 1er mars
Marylin-euh est invitée à joindre un groupe qui appartient à un monde bien particulier auquel il est très difficile de s’intégrer. Cette communauté vit dans un parc d’attractions où des activités intenses faisant office d’exutoires s’enchaînent. Marylin-euh refuse d’abord de participer, résiste et remet en question les règlements du parc qui ne suivent aucune logique.
Au travers des scènes pourtant comiques, on voit doucement poindre un univers préapocalyptique.
MAELSTRÖM met en relief notre capacité à nous amuser franchement, à tenir le coup dans cette période de notre évolution où l’être humain est appelé à se poser mille questions existentielles et planétaires, tout en donnant l’impression d’être parfaitement heureux tout le temps.
Mise en scène d’Annie Ranger.
Moi, dans les ruines rouges du siècle chez Duceppe
Du 28 février au 30 mars
Sasha Samar, comédien québécois d’origine ukrainienne, interprète sa propre histoire qui a inspiré la fresque puissante, bouleversante et rocambolesque que nous présente Duceppe.
Sasha a sept ans quand il découvre que sa mère n’est pas sa mère, qu’il a été kidnappé par son père et que celui-ci a refait sa vie avec une autre femme. Depuis, il ne souhaite qu’une seule chose: devenir célèbre afin que sa mère, où qu’elle soit, puisse le reconnaître à la télévision. Sa petite histoire se superpose à la grande, celle d’une Union soviétique en pleine mutation.
Cette œuvre évoque un monde qui s’est disloqué il n’y a pas si longtemps, mais également un mensonge mis en place afin de préserver un idéal. Alors que nos regards sont tournés vers l’Ukraine, Moi, dans les ruines rouges du siècle, nouvelle production du succès théâtral de la compagnie Trois Tristes Tigres, créée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en 2012, permet de plonger dans un moment charnière de l’histoire récente de ce peuple résilient.
Mise en scène d’Olivier Kemeid.
Jusqu’à brûler les boiseries au Théâtre Premier Acte
Du 5 mars au 23 mars
Comment survivre à un partenaire violent? Fred rencontre Charles. Les deux tombent follement amoureux. Quelques mois passent et une dynamique de pouvoir s’installe dans le couple: Charles isole Fred des gens qu’il aime et le frappe de plus en plus souvent. D’abord récréative, la consommation d’alcool de Fred devient une bouée de sauvetage. Il boit pour que les coups fassent moins mal sur son corps et dans sa tête.
La fête laisse la place au mal de tête. Est-ce possible d’être vivant lorsque l’on n’est plus que le fantôme de soi-même?
Cette pièce de théâtre inspirée d’un fait vécu pose des questions essentielles sur le concept de justice réparatrice et les ressources disponibles pour les victimes de violence conjugale.
Mise en scène de Silviu Vincent Legault.
5 balles dans la tête au Théâtre La Licorne
Du 5 mars au 5 avril
Inspiré du livre 5 balles dans la tête: récits de guerre de Roxanne Bouchard, cette création raconte l’histoire d’une autrice et professeure de littérature qui accepte de prendre une bière avec des militaires canadiens, afin qu’ils lui parlent de ce qu’ils ont vécu en Afghanistan. Elle ne se doute pas qu’il s’agit du début d’une grande aventure.
Si les soldats jouent d’abord les fiers-à-bras, une confiance s’établit et les langues se délient. Ils nous amènent avec eux en zone de guerre, partagent leurs récits drôles, durs et touchants, racontent la camaraderie, les champs de mines qui explosent, les peurs et les regrets.
Leurs témoignages bouleverseront la dramaturge jusque dans ses plus solides convictions.
Mise en scène de François Bernier.
La ménagerie de verre au Théâtre Denise-Pelletier
Du 12 mars au 9 avril
Ce huis clos écrit en 1944 par Tennessee Williams revient aujourd’hui faire vibrer les planches du Théâtre Denise-Pelletier. Le projecteur est braqué sur Tom, Laura et leur mère Amanda Wingfield, qui cherchent comment résister à ce qui est déjà tracé.
C’est par ce morceau de dentelle piquante que l’Américain Tennessee Williams, né Thomas, a connu la consécration pour sa griffe fulgurante. Décoré deux fois d’un prix Pulitzer (Un tramway nommé Désir, La chatte sur un toit brûlant), il y sublime son existence et les fantômes de son clan.
À quel point est-on responsable du destin de nos proches? Sur le sol argileux de l’amour filial, quelles sont les lignes de front?
Mise en scène d’Alexia Bürger.
GUILT (a love story) au Centaur Theatre Company
Du 12 mars au 30 mars
GUILT (a love story) est une plongée au cœur du sentiment complexe, incommodant et extrêmement humain qu’est la culpabilité. Un état que la plupart d’entre nous, en particulier les parents, combattons avec maladresse.
GUILT est l’odyssée personnelle de Diane Flacks, grande actrice canadienne interprétant ici son propre rôle: le point de vue d’une mère juive qui se sacrifie pour les autres, mais qui est aussi responsable de la dissolution de la famille.
S’inspirant de la philosophie occidentale, de la culture pop et de son propre héritage juif, Diane Flacks entraîne le public dans un voyage érudit, émotionnellement mouvementé et tout particulièrement hilarant.
Mise en scène d’Alisa Palmer.
Jamais, Toujours, Parfois au Théâtre du Rideau Vert
Du 13 mars au 13 avril
Anna, 18 ans, a choisi sa voie: elle sera écrivaine. Un obstacle de taille se dresse pourtant entre elle et sa formidable créativité, celle qui lui permettait de composer d’étranges et surprenantes histoires lorsqu’elle était enfant.
En décidant de cesser de prendre une médication qui l’assomme, Anna replonge dans l’incessante et incertaine lutte quotidienne contre la maladie mentale. Un choix qui ébranle aussi son entourage: que signifie être une bonne mère, être un bon amoureux, être une bonne médecin face à un proche dont le besoin d’autonomie devient plus important qu’une relative paix de l’esprit?
Cette œuvre percutante révèle toute la complexité des relations humaines face à l’adversité et n’hésite pas à soulever des questions difficiles. Peut-on priver quelqu’un de sa liberté pour son propre bien? Quelles sont les limites éthiques de la relation d’aide? La science est-elle toujours la réponse raisonnable?
Mise en scène de Brigitte Poupart.
Coup de vieux au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
Du 18 mars au 13 avril
À l’orée de leur vie, Lucie, William, Pierre, Adèle et Géraldine ne savent plus trop comment remplir le temps. Oscillant de la lucidité à la fantaisie, ils philosophent, se plaignent, déduisent, s’écoutent ou s’interrompent à travers la plume habile de Larry Tremblay.
Rien ne les rassemble, si ce n’est peut-être ce coup de vieux qu’ils partagent et les brefs mais grandioses moments de vie qu’ils ont encore à offrir. Des plus petits détails jusqu’aux plus grandes obsessions, ces étranges humains sont prêts pour le temps des aveux.
Coup de vieux sera également présenté au Théâtre du Trident du 18 mars au 13 avril.
Mise en scène de Claude Poissant.
Un cœur habité de mille voix au Théâtre ESPACE GO
Du 2 avril au 28 avril
À 93 ans, René se sent soudain devenu un vieux monsieur. Confiné dans son appartement montréalais, il est réconforté par les soins empressés d’Olga, son infirmière, qui multiplie les maladresses par rapport à son identité de genre.
Louise, son amie de toujours, l’aide à s’habiller pour la grande fête qui doit à nouveau réunir les «filles de la bande» – les comédiennes Doudouline et la Grande Sophie, sa mère, Polydor et l’éternelle Gérard – comme au temps où René était pianiste dans les cabarets. En attendant ces retrouvailles, Louise évoque pour René les amours du passé, les drames et les luttes menées contre l’intolérance.
D’après le roman de Marie-Claire Blais et adapté pour le théâtre par l’auteur Kevin Lambert.
Mise en scène de Stéphanie Jasmin et Denis Marleau.
La vengeance et l’oubli au Théâtre du Quat’Sous
Du 16 avril au 11 mai
Son père est mort. Assassiné. Le fils dévasté cherche par tous les moyens à venger le patriarche; à ses yeux, les suspects sont nombreux. Obnubilé par le spectre de son père, le fils accuse donc la terre entière: sa mère qui s’est remariée bien rapidement, son beau-père qui a repris le trône de la famille, sa fiancée qui semble cacher quelque chose.
Heureusement, un ami fidèle le croit, le soutient, ne le lâche pas. L’enquête des deux inséparables commence: qui a tué le père?
Si l’histoire rappelle celle d’Hamlet, c’est que cette création du Théâtre du Quat’Sous et de Trois Tristes Tigres s’inspire de cette source riche et inépuisable pour explorer la relation complexe entre un père et son fils, en s’attaquant à la dimension symbolique du meurtre du père.
Mise en scène d’Olivier Kemeid.
Le Mythe d’Orphée au Théâtre du Trident
Du 23 avril au 18 mai
Musicien et poète aux talents exceptionnels, Orphée jouait de sa lyre pour charmer les animaux sauvages et émouvoir les êtres inanimés. De retour d’un voyage en Égypte avec les Argonautes, il épouse la très belle Eurydice dont il est amoureux fou.
Le jour même de leur mariage, fuyant les avances d’Aristée qui la pourchasse, Eurydice pose son pied sur un serpent venimeux caché dans les hautes herbes. Mordue par la bête, la belle meurt et descend aux Enfers.
Orphée, inconsolable, défie toutes les conventions et fonce, tête baissée, dans le royaume des Enfers pour tenter de ramener son aimée dans le monde des vivants.
Mise en scène d’Alan Lake et Frédérique Bradet.
Lysis au Théâtre du Nouveau Monde
Du 7 mai au 1er juin
Le pays est paralysé: les femmes en ont assez et elles ont pris d’assaut les rues avec la puissance tellurique d’un tremblement de terre, réclamant justice. Leur arme: la grève de la reproduction!
À la tête du mouvement, Lysis, chercheuse pour une grande corporation aux dirigeants cravatés, mais militante clandestine de longue date.
Alors que le gouvernement vote une loi spéciale, qu’une milice masculiniste passe à l’action et que le patron de Lysis devient une cible, cette dernière vit tous les déchirements que provoque son engagement: avec son amoureux, ses collègues, sa cellule militante, ses amies.
Et si de toutes ces luttes naissait un espoir?
Mise en scène de Lorraine Pintal.
POTUS or Behind Every Great Dumbass are Seven Women Trying to Keep Him Alive au Centre Segal
Du 12 mai au 2 juin
Un mot de quatre lettres est sur le point d’ébranler la Maison-Blanche.
Lorsque le président transforme involontairement un cauchemar de relations publiques en une véritable crise internationale, des femmes brillantes qui vivent sous son joug et sur lesquelles il compte le plus devront risquer leur vie, leur liberté et défier la raison pour sortir le commandant en chef du pétrin dans lequel il se trouve.
Cette comédie s’inspire de Veep et de House of Cards pour livrer un spectacle qui fait tout autant rire que réfléchir.
Mise en scène de Lisa Rubin.