Lisa LeBlanc et invités spéciaux au Lion d'Or – Bible urbaine

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Lisa LeBlanc et invités spéciaux au Lion d’Or

Lisa LeBlanc et invités spéciaux au Lion d’Or

Une fin de tournée livrée en toute sincérité

Publié le 1 octobre 2014 par Valérie Lachaîne

Crédit photo : Louis-Charles Dumais

C’est une Lisa toujours aussi comique qui est venue clore sa tournée de l’album Lisa Leblanc au Lion d’Or hier soir. «Enlevez votre flash, c’est juste laitte», que la chanteuse clamait en ouverture. Le spectacle était lancé, c’était le début de la fin.

C’est l’artiste Louis-Philippe Gingras qui a fait figure de première partie. Avec ses chansons comme «Tigre géant» ou «Hôtel continental», Gingras est venu chanter son Abitibi, là où Val-d’Or se compare à Hochelaga. Accompagné de Dany Placard et Mathieu Vézio, le chanteur a livré une performance à saveur sud-ouest qui se mariait bien afin de faire place à Lisa pour la suite.

Un powerpoint tourne et défile des photos de tournée tout aussi ludiques les unes que les autres. Le statement est là, c’est vraiment le dernier show de la tournée. Lisa embarque sur scène, prête à rocker la place et réchauffer la salle avec «J’pas un cowboy». Elle a l’air plus qu’heureuse et c’est son objectif : «d’avoir bin de la fun». Le sourire fendu jusqu’aux oreilles, elle est là pour boucler la boucle de cette «neverending tournée».

S’enchaînent «Motel», «Cerveau ramolli» et «Du duvet dans les poches». On dirait que Lisa et sa bande se sont passé le mot pour se défoncer sur scène. Je n’ai sérieusement jamais vu quelqu’un jouer du banjo avec autant d’assurance. Et ça y est: déjà une première ovation d’amour après seulement 4 tounes. La chanteuse y va de quelques histoires personnelles. Le cercle vicieux de l’ennui, maison, tournée, maison, tournée, sur «Lignes d’hydro». Une rencontre avec un trou de cul sur «Calisse moi là». Elle gueule de ses tripes, il n’y a rien de plus vrai. Sans oublier «l’ostie de toune de marde», comme la chanteuse aime bien l’appeler, ou plutôt «Aujourd’hui ma vie c’est d’la marde» avec sa chorale du bonheur.

Dumais photo - Lisa Leblanc - Bible-Urbaine-5888

LeBlanc s’est aussi permis d’inviter quelques amies à se joindre à elle pour ce dernier trip: Marie-Pierre Arthur à la basse et Ariane Moffatt à la batterie pour l’interprétation d’une nouvelle chanson «God knows qui fera beau». Ce nouveau matériel est en continuité avec ce que nous connaissons déjà de la chanteuse, contrairement à d’autres nouvelles tounes tels que «Downtown», «Gold Diggin’ Hoedown» ou «You Look Like Trouble (But I Guess I Do Too)», qui sont beaucoup plus rock et très intense comparé au premier album.

Après avoir magnifiquement livré «Avoir su» en version acapella avec sa gang en chorale, la chanteuse est revenue pour un premier rappel en jouant «Juste parce que j’peux» en solo. Et parce qu’il faisait déjà chaud en criss, elle a rappelé toute sa bande et ses invités de la soirée pour venir interpréter la chanson du même thème, «Y fait chaud».

C’est une Lisa LeBlanc «emotionally messed» qui se trouvait sur la scène du Lion d’or hier soir. Même si elle tentait tant bien que mal de ne pas «ugly cryer», c’est sur «Kraft Diner» avec ses deux boboys, Jean-Philippe Hébert (guitare) et Maxime Gosselin (batterie), qu’elle n’a pu retenir ses larmes. Ça arrive juste une fois une fin de première tournée Lisa, et maudit que t’as rocké ça!

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