LittératureBandes dessinées et romans graphiques
Crédit photo : Hachette Canada
Le tome deux de L’ostie chat se clôture alors que Jasmin et J-S se font une promesse d’honneur entre deux verres de bières: ne plus se chicaner à cause des filles. Bien entendu, la promesse ne sera pas respectée et c’est ce qui catapultera nos deux amis dans une succession d’histoires et d’aventures aussi rocambolesques et loufoques les unes que les autres.
Parmi celles-ci, il y a l’ex de Jasmin, Julie, qui revient dans le décor, alors que le couple s’était précédemment laissé brusquement, étant donné que Julie avait couché avec J-S. Tandis que J-S, lui, ne peut s’empêcher de s’éprendre de filles complètement cinglés. Parallèlement à tout cela, Jasmin réalise son rêve de jouer dans un groupe de rock indé, mais il réalisera bien vite le fait que pour réaliser ses rêves, il faut être prêt à faire plusieurs sacrifices. À travers toutes ces histoires, un seul personnage réussira à lier les amis entre eux et à leur faire oublier leurs malentendus et, c’est bien entendu Legolas le chat!
L’ostie d’chat est définitivement une bande dessinée divertissante et rafraîchissante. La BD fait référence, et ce, à plusieurs reprises, à des éléments de la culture québécoise, en partant par le nom du projet qui fait référence à L’Osstidcho, un grand spectacle de chansons et d’humour produit en 1968 et mettant en vedette Robert Charlebois, Yvon Deschamps et Louise Forestier. À un certain moment, aussi, les fans de La guerre des tuques y verront même un joli clin d’œil au sujet d’une mitaine trouée…
Outre les références culturelles, la relation d’amour-haine entre Jasmin et J-S est présentée de manière hyper dynamique et le lecteur ne s’ennuie jamais au cours de sa lecture. Iris et Zviane ont définitivement réussi à installer un sentiment de connivence entre leurs personnages et après avoir lu les trois tomes, il va de soi que le lecteur aura de la sympathie pour ces bons vivants.
De plus, les situations évoquées dans la BD sont toutes des situations auxquelles plusieurs d’entre nous avons dû déjà faire face au moins une fois dans notre vie, que ce soit prêter de l’argent à un proche, ou ramener un ami complètement saoul chez lui. Aussi, le lecteur ne sera pas trop dépaysé quant aux lieux évoqués dans L’ostie d’chat, car ceux-ci sont situés à Montréal et font partie intégrante de la routine des Montréalais.
L’ostie d’chat est une série de bandes dessinées vraiment bien réalisée et il y a fort à parier que le lecteur en redemandera encore à la fin de sa lecture. Heureusement qu’il existe le blogue de Legolas pour assouvir les besoins des plus exigeants. Pour le consulter, visitez le http://legolaslove.canalblog.com.
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de la rédaction