5 films qui vous plongeront dans le pouvoir transformateur de la nature

«Nomadland» de Chloé Zhao • 2020

Après avoir remporté trois Oscars cette année, Nomadland semble déjà en voie de devenir un classique! Ce film met en scène Fern (Frances McDormand), une femme qui décide, du jour au lendemain, de vivre à la façon d’une nomade et d’aller explorer l’Ouest américain après avoir tout perdu lors de la crise économique mondiale de 2008.

Basé sur le mémoire Nomadland: Surviving America in the Twenty-First Century de Jessica Bruder, cette oeuvre filmique est un véritable hommage au sentiment de communauté et au pouvoir transcendant de la nature. Celle-ci dévoile, du même coup, une manière alternative de vivre une vie remplie de moments de beautés en marge de la société.

La cinéaste Chloé Zhao démontre, une fois de plus, son talent indéniable à titre de réalisatrice avec ce film à la fois simple et touchant. Et son prochain projet, (le film de superhéros Eternals de Marvel, rien de moins!) semble déjà prouver qu’elle deviendra sans l’ombre d’un doute l’une des plus grandes artistes de sa génération.

«Wild» de Jean-Marc Vallée • 2014

Signé par le réalisateur québécois Jean-Marc Vallée, Wild est un film bouleversant sur le pouvoir de rédemption que la nature peut exercer sur un individu en quête de sens.

L’œuvre, basée sur l’autobiographie du même de nom de l’autrice Cheryl Strayed, met en scène celle-ci (joué à la perfection par Reese Witherspoon), alors qu’elle part en randonnée à travers le Pacific Crest Trail après avoir passé plusieurs années à s’autodétruire suite au décès de sa mère.

Dans ce film, la nature est au centre de la guérison de l’héroïne, et Jean-Marc Vallée rend justice à ces paysages magnifiques avec des prises de vue évocatrices et émouvantes. À la fin, vous allez sûrement être touché.e.s par le chemin traversé par Cheryl, qui laisse l’environnement qui l’entoure l’exorciser de tous ses démons et de ses peines.

Un pas à la fois, elle laisse la personne qu’elle était derrière elle pour laisser place à la nouvelle femme qu’elle tente désespérément de devenir.

«Into the Wild» de Sean Penn • 2007

Cette adaptation du classique de la littérature éponyme de Jon Krakauer raconte l’histoire de Christopher McCandless, un jeune homme fraîchement diplômé de l’université, voué à un avenir prometteur, qui décide de tout lâcher pour aller vivre dans la nature. Il se met en route vers l’Alaska et décide de vivre dans un ancien bus abandonné avec de l’amour et de l’eau fraîche.

Avec sa structure lousse qui oscille entre flashbacks et flashfowards, et une grande place accordée à la poésie de la nature, Into the Wild se veut comme un appel à repenser la société de façon radicale. Il remet en question ce choix d’opter pour une vie remplie d’incertitudes et d’aventures au lieu d’une existence sécuritaire et planifiée. Surtout, c’est une prière à ne jamais accepter des circonstances qui peuvent nous rendent malheureux et misérables.

La devise centrale dans ce film, c’est: «Happiness is only real when shared», et il est difficile de ne pas être en accord avec ça!

«Land» de Robin Wright • 2021

Land est le premier film réalisé par l’actrice américaine Robin Wright, qu’on a pu admirer aux côtés de Kevin Spacey dans House of Cards. J’ignorais qu’elle était autant confortable devant et derrière la caméra!

Cette œuvre met en scène Edee (jouée par Robin Wright elle-même), une femme qui, à la suite d’un évènement traumatisant, décide de s’isoler du monde pour admirer les paysages sauvages et magnifiques des Rocheuses, comme elle ne ressent plus aucune connexion avec sa vie d’avant. Après avoir été secourue par un chasseur après une vague d’intempéries qui ont secoué son nouveau cadre, celle-ci devra réapprendre à vivre, lentement mais sûrement. Elle devra du même coup faire face à son deuil pour mieux aller de l’avant.

C’est une véritable ode aux propriétés curatives de la nature qui permettra à celles et ceux qui le désirent de reconnecter avec eux-mêmes lorsque le quotidien devient trop accablant.

«Tracks» de John Curran • 2013

Cette œuvre raconte l’histoire vraie de Robyn Davidson (Mia Wasikowska), une femme qui a traversé plus de 2 700 kilomètres à travers les déserts australiens avec son chien, ses quatre dromadaires et le photographe du National Geographic Rick Smolan (Adam Driver), qui l’accompagne et documente son aventure.

Ce film est une représentation émouvante de la clarté et de la découverte de soi qui peuvent survenir lorsqu’un individu fait le choix de s’isoler en nature. De plus, la qualité de la cinématographie met en valeur toute la beauté des lieux, avec des prises de vue qui mettent de l’avant des palettes de couleurs sublimes et présentes dans les paysages désertiques.

Ce style de décor est beaucoup moins utilisé au cinéma, et pourtant, il est hyper rafraîchissant de découvrir un paysage nouveau, mais cette fois sous un nouvel angle! Les déserts sont souvent dépeints comme étant arides et sans vie, mais avec Tracks, on découvre un lieu magnifique et rempli de magie.

En espérant que ces suggestions vous donneront l’envie de vous évader à votre tour! Pour lire d’autres articles sur le cinéma, rendez-vous ici.