SortiesDanse
Crédit photo : Sasha Onyshchenko
La salle de l’Espace Rouge au sein de l’Édifice Wilder était remplie à pleine capacité. Entre rires et conversations, on a aperçu Véronique Giasson, l’animatrice de la soirée, qui nous a reçus vivement avec un mot de bienvenue.
Ensuite, c’est la fondatrice, Lisa Davies, qui a pris la parole pour souligner la richesse et la diversité artistique de la danse à Montréal et qui, avec un grand enthousiasme, a profité de l’occasion pour remercier le public présent.
Sans autre préambule, j’ai eu droit à la première prestation de la soirée, un duo de danse contemporaine que mettait en valeur la force des mouvements des deux danseuses, qui nous ont offert une interprétation puissante, où la gestuelle était forte en significations.
Puis, les artistes Alisia Pobega et Louis-Martin Charest nous ont offert une chorégraphie touchante, nommée La perte. Le tandem d’artistes a livré une performance riche en sensibilité, durant laquelle les mouvements ont été exécutés avec fluidité, précision et beauté.
J’ai aussi pu apprécier un duo de ballet néo-classique, Expiation, présenté par la compagnie Kunal Ranchod, et dont les interprètes, Lauren Bouchardt et Thom Dobronyi, ont réussi le défi de nous transporter dans un univers tout en pointes et en mouvements élégants.
Au cours de la soirée, on a eu droit à d’autres chorégraphies, durant lesquelles je me suis questionnée sur la signification du mouvement. C’était le cas lors du numéro Athlétisme affectif, qui était une présentation de deux artistes, qui ont choisi de fusionner l’art du cirque avec la danse contemporaine. Bien que la technique et l’interprétation du duo d’artistes étaient fort intéressantes, je ne voyais pas trop le fil conducteur entre les deux performances… et cela a d’ailleurs créé une confusion chez les spectateurs!
Après une heure de présentation, on a eu droit à un entracte lors duquel on a pu assister à d’autres performances! C’était une belle idée de continuer la danse, et ce, même durant l’entracte.
La créativité a son état pur
Pour la deuxième partie de la soirée, l’occasion était venue d’assister à un ballet néoclassique avec la chorégraphie de Claude Caron, Duo pour elle, de même que d’autres chorégraphies de danse contemporaine et de danse urbaine.
Un numéro qui a captivé grandement l’attention des spectateurs fut sans conteste Nocturnes. Celui-ci a été chorégraphié et interprété par Vanesa Garcia-Ribala Montoya, danseuse des Grands Ballets Canadiens, en compagnie d’Étienne Gagnon. Ce duo m’a littéralement donné des frissons; leur danse suivait parfaitement la musique de Frédéric Chopin; leurs mouvements étaient parfaitement exécutés, et tous deux faisaient montre d’une belle complicité qui se transformait en libération.
Un autre numéro au cours duquel je me suis prise à songer fut celui de Vera Kvarcakova et de Jérémy Galdeano, nommé DOMA. Une pièce où l’on a pu ressentir un amour beau et noble à la fois.
À la fin du spectacle, tous les artistes sont montés sur scène et les applaudissements des spectateurs n’ont pas tardé. Ce fut un moment rempli de belle énergie, et une belle ovation! Puis, on a tous été invités à poursuivre la soirée dans l’Atrium de l’Espace Rouge pour danser sur la musique du D.J Guillaume Michaud. L’occasion parfaite pour partager mes impressions avec des artistes et amis.
La richesse de cette soirée fut le partage, car j’ai assisté à des numéros de chorégraphes et de danseurs renommés. En même temps, j’y ai découvert de belles créations de la relève artistique.
Carte blanche a été un cadeau pour le public, rempli de belles performances, de découvertes, de passions, et surtout, c’était une soirée significative pour la communauté de la danse à Montréal.
La soirée «Carte Blanche 2019» en images
Par Sasha Onyshchenko
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de la rédaction