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Les Cowboys Fringants et Les Trois Accords au Zénith de Paris: Écoeurant! (version québécoise)

Publié le 25 mai 2013 par Pauline Guyau

Album photos – L’énergie québécoise des Cowboys Fringants est venue parcourir la grande salle du Zénith de Paris hier soir pour la présentation de leur nouvel album qui s’intitule Que du vent.

Le groupe québécois de musique folk à tendance rock et country s’est approprié la grande scène du Zénith hier soir en compagnie des Trois Accords, et ce, devant une salle comble et un public conquis d’avance. En effet, personne n’était là par hasard, vu l’engouement général pour chanter chaque refrain, danser avec son voisin et même réclamer son titre favoris.

Le drapeau québécois flottait un peu partout et le chandail vert de l’album Break Syndical était chose commune dans ce public averti. Dans une bonne humeur générale et bière à la main, accompagné de ses amis ou de ses jeunes enfants, il était bien plaisant de partager autant de joie.

On le savait depuis très longtemps, Les Cowboys Fringants plaisent en France et rassemblent un large public qui ne demande qu’à partager la beauté de leurs textes tels que «L’hiver approche» ou les rythmes entraînants de «La Catherine», ainsi que «Joyeux Calvaire!».

Le groupe semble s’être autant amusé que son public en mettant l’esprit du cirque sur scène. Merci à Karl le chanteur d’avoir fait tenir en équilibre la basse sur son menton, à Jean-François le guitariste d’avoir fait de la corde à sauter avec son propre câble et à Jérôme le bassiste d’avoir si bien fait la roue déguisé en femme! Marie-Annick, la seule femme du groupe, riait de ses camarades sans faire d’acrobaties, mais merci à elle aussi pour son si beau violon.

À la fin de ce concert «écœurant», le chanteur du groupe a demandé au public d’allumer tout ce qu’il pouvait pour éclairer la salle plongée dans le noir afin de jouer leur toune «Les étoiles filantes». Briquets et cellulaires à la main, le spectacle fut magnifique du haut des gradins.