Propulser son projet d’entreprise culturelle à un niveau supérieur avec le CASE, c’est possible! – Bible urbaine

ThéâtreEntrevues

Propulser son projet d’entreprise culturelle à un niveau supérieur avec le CASE, c’est possible!

Propulser son projet d’entreprise culturelle à un niveau supérieur avec le CASE, c’est possible!

Entrevue-témoignage avec la comédienne Kémilia Laliberté

Publié le 4 mars 2020 par Mathilde Recly

Crédit photo : Katya Konioukhova

Dès ce 24 mars, la prochaine session du cours Lancement d’entreprise dans l’industrie culturelle débutera au Carrefour des Arts de la Scène et de l’Entrepreneuriat (CASE). Tous les intervenants du milieu artistique qui le désirent, créateurs comme futurs gestionnaires des arts, peuvent s’y inscrire jusqu’au 20 mars pour bénéficier d’un enseignement précieux et de qualité, et ce, dans le but d’optimiser leur projet entrepreneurial. Afin d’en savoir plus sur le contenu des cours et sur les bénéfices que l’on peut en tirer, nous avons interrogé la comédienne et cofondatrice d’une compagnie de théâtre jeunesse, Kémilia Laliberté, qui s’est lancée dans l’aventure du CASE l’an passé.

«Le CASE, c’est un programme très complet qui ouvre beaucoup d’horizons et nous pousse à devenir des artistes et entrepreneurs accomplis».

De comédienne à femme d’affaires

Comme comédienne, Kémilia a eu le déclic à l’âge de 11 ans, alors qu’elle s’est inscrite à des cours de théâtre et à des cours de jeu devant la caméra. Un an plus tard, elle est entrée dans une agence et a décroché des rôles dans différentes productions, y compris télévisuelles. Ensuite, après une formation à l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe entre 2015 et 2017, elle s’est décidée à créer une compagnie de théâtre jeunesse, La Fabrique Imaginaire, avec sa collègue Andréanne Fortin.

Toutefois, même si les deux créatrices étaient motivées et travaillaient fort sur ce projet passionnant, il leur manquait un savoir entrepreneurial nécessaire au bon déroulement des opérations. Heureusement, le destin s’apprêtait à leur donner un «coup de pouce», puisqu’un jour, alors que Kémilia consultait le site de l’Union des Artistes, elle a découvert une annonce pour la formation de Lancement d’entreprise dans l’industrie culturelle au CASE.

«Ça a été une grande illumination parce que j’ai lancé ma compagnie avant même de savoir comment fonctionnait cet univers d’entreprise. En fait, j’avais des questions auxquelles je n’arrivais pas à répondre et, quand j’ai vu que ça s’adressait uniquement aux artistes, ça a été vraiment révélateur. C’est très différent de gérer une compagnie de théâtre, comparé à tout autre type d’entreprise!», explique Kémilia.

Photo: Anaïs Cadorette-Bonin (Photographie ACB)

Un programme formateur et complet

Pendant quatre mois, chaque semaine, la jeune femme a donc alterné entre une journée complète de cours généraux avec les autres élèves de sa cohorte et une rencontre individuelle de 50 minutes avec son professeur Pierre Pagé, dans le but de plancher spécifiquement sur son projet artistique. Parmi les thématiques abordées, elle nomme entre autres: le projet en tant que tel, la préparation du plan d’affaires, les promoteurs, la structure juridique et organisationnelle de l’entreprise, le marketing, les opérations et les prévisions financières, ainsi que l’analyse complète des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces pour l’entreprise.

À travers cette formation, Kémilia a été amenée à beaucoup réfléchir et à repenser son approche comme entrepreneure: «Je me suis posé beaucoup de questions quant au cheminement de mon analyse, quant à ce que je voulais continuer à faire ou à ne pas faire dans le cadre de mon projet. Et Pierre Pagé essayait toujours d’amener le projet de plus en plus loin!» Elle admet que, malgré ses questionnements, tout s’est bien passé et qu’elle n’a jamais été confrontée à un défi insurmontable. «Je n’ai pas ressenti de mode panique, on avait toujours assez de temps pour se préparer. J’ai connecté avec beaucoup d’artistes de différents milieux. Le CASE a été beaucoup plus formateur que difficile.»

Photo: Anaïs Cadorette-Bonin (Photographie ACB)

Et la suite?

Kémilia est désormais très confiante pour la suite de ses projets artistiques. «Ça m’a permis d’entrevoir des projets pour le futur! Ça m’a donné encore plus envie d’écrire, de scénariser. Avec le spectacle Galipette&Tourniquette de La Fabrique Imaginaire, je peux combiner ma passion pour le jeu et pour l’écriture, et Le CASE m’a permis de développer ces qualités. Je continue aussi de me perfectionner dans des ateliers privés.»

Quand on lui demande sur quoi elle travaille désormais, la créatrice ne manque pas de pistes! «C’est la période de soumissions pour une tournée estivale et, avec Pierre [Pagé, NDLR], nous avons développé l’idée de produire une série jeunesse ou une série web, peut-être même des inter émissions en lien avec Galipette&Tourniquette. Je travaille autant sur l’entreprise, La Fabrique Imaginaire, que sur le projet et l’artiste», conclut Kémilia, avec une pointe de fébrilité.

Qu’attendez-vous pour vous inscrire au CASE, vous aussi? Vous avez jusqu’au 20 mars pour outiller l’entrepreneur en vous qui ne rêve que d’une chose: vivre de son art. Inscrivez-vous ici sans plus tarder!

*Cet article a été produit en collaboration avec Le CASE.

Nos recommandations :

Vos commentaires

Revenir au début