«Dans la peau de...» la metteure en scène Olivia Palacci – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» la metteure en scène Olivia Palacci

«Dans la peau de…» la metteure en scène Olivia Palacci

Explorer une nouvelle façon de vivre un texte théâtral

Publié le 19 août 2016 par Alexandre Provencher

Crédit photo : Sébastien René

3. Rabbit, c’est aussi le tout premier spectacle de la compagnie de théâtre Gazaille troisième. Qu’est-ce qui a motivé sa création et quelle est sa vision de la scène théâtrale contemporaine?

«Je passe la puck à Maude Hébert, qui est à l’origine de cette toute nouvelle compagnie»:

«Bonjour! La compagnie Gazaille Troisième a été fondée expressément pour produire le texte Rabbit de Nina Raine que j’ai eu la chance de découvrir et de jouer en première année au Conservatoire grâce à Suzanne Lantagne. Pour la petite histoire, j’y jouais le personnage qu’Olivia interprète dans cette mouture et, maintenant, j’y joue un personnage qui me sied beaucoup mieux! C’est un texte qui faisait résonner en moi des questionnements par rapport aux valeurs familiales qui nous sont transmises et comment nous arrivons à les intégrer ou les rejeter en vieillissant. C’est devenu la ligne directrice de la compagnie. Quelle est la part d’inné et d’acquis dans notre personnalité et qu’est-ce qui la modifie au fil des années?»

«Ce que j’aime au théâtre, en ce moment, c’est qu’on se pose à peu près tous les même questions ou presque, mais les médiums pour raconter nos histoires sont devenus exponentiels. J’aime quand la forme raconte aussi quelque chose. J’aime beaucoup les shows de gang qui mixent les disciplines.»

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4. Plusieurs jeunes acteurs de la relève, nouvellement diplômés du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, prennent part à cette production théâtrale. En tant que jeune metteure en scène et, aussi, jeune comédienne, qu’est-ce que cela signifie pour toi de donner une voix à cette nouvelle génération?

«Je trouve la relève hyper belle et inspirante. J’aime m’entourer d’acteurs-créateurs peu importe l’école. Je fonctionne par coups de cœur. Quand j’ai le désir de travailler avec quelqu’un, je le vois soudainement dans tous les rôles.»

«Maude Hébert, Olivier Gervais-Courchesne et moi avons étudié au Conservatoire de Montréal. Ça me fait rire de penser que nous avons vécu trois années dans le même établissement avec les mêmes profs qui nous ont enseigné les mêmes cours. Même si nous ne nous sommes jamais croisés pendant nos années de formation, nous venons du même «berceau»; nous avons inévitablement un langage commun.»

«Isabeau Blanche à étudié Ste-Hyacinthe et Christophe Payeur à Ste-Thérèse. Il y a aussi Benoît Dagenais qui enseigne au Conservatoire, en plus d’en être le directeur.»

«Ce que j’aime le plus à voir sur scène, c’est le mix entre la relève et l’expérience. Nous avons autant à apprendre des «experts» qu’eux de la relève. Le mix des deux sur scène me donne énormément de plaisir à regarder.»

5. Tu as déjà à ton actif plusieurs mises en scène et plusieurs rôles à la fois au théâtre qu’au petit écran. Quels sont tes prochains projets?

«Je jouerai en janvier un duo (avec Yannick Chapdelaine) une mise en scène de Charles Dauphinais un texte de Phil Porter, BLINK. Directement après, j’enchaîne sur un show dirigé par Nicolas Gendron qui adapte en dialogues des textes de Marc Favreau, Sol». À part ça, ma tête continue à rouler sur des projets d’écriture autant pour l’écran que pour la scène. Ce sont deux médiums bien différents, mais que j’adore tout autant pour des raisons contradictoires».

Pour consulter nos chroniques «Dans la peau de…», suivez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

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