Un deuxième arrêt à Montréal pour Interpol – Bible urbaine

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Un deuxième arrêt à Montréal pour Interpol

Un deuxième arrêt à Montréal pour Interpol

Publié le 9 février 2011 par Éric Dumais

L’énigmatique et sombre trio Interpol est de retour dans la grande métropole québécoise afin de présenter au public, et ce, peu de temps après leur passage au Métropolis le 9 août dernier, leurs plus récentes chansons, tirées pour la plupart de leur dernier album homonyme (septembre 2010). Chef-d’œuvre qui, rappelons-le, n’a pas fait l’unanimité depuis sa sortie l’année passée. Du coup, reviennent-ils justement dans l’espoir de reconquérir leurs fans (déçus) depuis qu’ils ont (déchu) de leur rang en tant que souverain du rock sombre et ténébreux?

Pour ceux qui l’ignoraient, le bassiste Carlos Spengler (alias Carlos D.) a quitté la formation l’année dernière pour se consacrer à ses autres péchés mignons, notamment des projets cinématographiques et télévisuels, sans oublier la musique, son énergie vitale, puisqu’il est également un DJ très prisé à New York (il a entre autres remixé certains tubes de VHS or Beta et Nine Inch Nails). Le combo new-yorkais Interpol n’a cependant pas pleuré bien longtemps la «mort» de leur bassiste au salon mortuaire (façon de parler), car deux piliers solides comme le roc de la musique indé sont apparus en chair et en os pour le remplacer : David Pajo (Slint, Zwan, Tortoise) et Brandon Curtis (The Secret Machines). Un de perdu, deux de retrouvés, comme on dit.

À la base, Interpol a été formée en 1998 à New York par le guitariste Daniel Kessler et le batteur Greg Drudy, qui a également quitté le groupe pour être remplacé peu de temps après par Sam Fogarino (le batteur actuel). C’est en 2002 qu’ils ont fait paraître l’album le plus marquant de leur carrière, Turn on the Bright Lights, sur lequel on peut entendre les tubes Untitled, Obstacle 1, NYC et Obstacle 2, pour ne nommer que ceux-ci. Par ailleurs, l’opus, la même année, a été élevé au rang des meilleurs albums rock, ce qui s’avère une belle récompense pour une formation jusqu’alors bien méconnue. Par la suite, Interpol a connu une carrière prospère que les Américains s’amuseraient aujourd’hui à qualifier de «American Dream», en réalisant notamment trois autres excellents albums, Antics (2004), Our Love to Admire (2007) et Interpol (2010).

D’ici là, croisons les doigts pour que leur prochain opus soit un peu plus représentatif de leur talent.

Le mercredi 16 février 2011
Métropolis | 59, rue Sainte-Catherine Est
http://www.interpolnyc.com/
http://www.sviib.com/

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