«Trois» de Paul-André Fortier à l'Agora de la danse dès le 22 novembre 2017 – Bible urbaine

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«Trois» de Paul-André Fortier à l’Agora de la danse dès le 22 novembre 2017

«Trois» de Paul-André Fortier à l’Agora de la danse dès le 22 novembre 2017

Une oeuvre originale du chorégraphe émérite

Publié le 13 novembre 2017 par Michelle Paquet

Crédit photo : Marlène Gélineau-Payette

L’Agora de la danse aura la chance d’accueillir une oeuvre toute particulière du chorégraphe Paul-André Fortier en novembre. Le vétéran du milieu de la danse présentera Trois, une performance inédite offerte en deux formats différents: une prestation en salle à l’Agora, ainsi qu’une version dépouillée offerte dans des lieux originaux et improbables. Curieux? Nous aussi on l'est! C’est pourquoi nous avons discuté avec le créateur pour en savoir plus sur cette performance hors du commun qu’il amène en ville.

Après presque deux ans de travail, Paul-André Fortier peut maintenant offrir au monde sa création Trois. Présentées pour la première fois dans une version différente à la Nuit blanche de Toronto en 2016, ces «petites danses», comme il les appelle, débarquent maintenant à Montréal. «Le spectacle est maintenant construit comme étant une longue séquence d’une heure mettant en vedette trois artistes. C’est une série de solos, de duos, de rencontres, de croisements, de silences et de regard», explique le chorégraphe.

Il parle de Trois comme étant un spectacle d’interprètes qui, sans être spectaculaire, met de l’avant les forces des artistes. «Ce sont des danseurs avec beaucoup de talent et qui sont très ouverts aux propositions. Ils ont d’ailleurs participé de façon très étroite à l’élaboration du matériel chorégraphique. Je donne beaucoup d’indications, mais je les laisse inventer beaucoup de choses que j’organise par la suite.» La salle intime de l’Agora de la danse permettra au public d’être proche des danseurs et de vivre une expérience très intime avec eux.

«Le spectacle porte beaucoup sur la relation ou l’indifférence qu’on entretient avec l’autre. Je pense que ça risque de bien rejoindre le public», raconte Paul-André. Dans cette série de rencontres entre les danseurs, il fait une espèce de lecture des relations d’aujourd’hui où la non-communication est à l’honneur. «Ce que j’essaie de rendre tangible, c’est le rapport à l’autre un peu décalé que l’on a maintenant. Comme si on avait la capacité d’être à la fois ici, ailleurs et absent en même temps. C’est ce que je lis dans la génération du web et je trouve ça un peu particulier.»

Les lieux improbables

En plus de la version en salle de Trois, avec éclairage, costumes et tout le tralala, il y a la version «improbable». Celle-ci est présentée gratuitement dans des lieux inusités à travers la ville. «On fait un programme particulier pour la version improbable; on y présente des morceaux plutôt qu’une longue séquence. Ça a quelque chose d’un peu déroutant, d’étonnant, et ça nous oblige à porter un regard différent sur ce que l’on appelle spectacle», explique le chorégraphe.

Ils prendront d’assaut le hall d’entrée de l’Hôtel Le Germain, ainsi que l’épicerie Fou d’ici, le temps de quatre performances du 14 au 17 novembre 2017.

La version en salle de «Trois» sera présentée du 22 au 25 novembre 2017 à l’Agora de la danse. Les billets pour cette performance hors du commun sont disponibles au www.agoradanse.com. Une belle sortie à mettre à vos agendas!

Cet article a été produit en collaboration avec l’Agora de la danse.

L'événement en photos

Par Marlène Gélineau-Payette

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