The Offspring revisite 30 ans de carrière devant un Métropolis survolté – Bible urbaine

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The Offspring revisite 30 ans de carrière devant un Métropolis survolté

The Offspring revisite 30 ans de carrière devant un Métropolis survolté

Publié le 4 septembre 2012 par Éric Dumais

Après un passage fort remarqué sur les Plaines d’Abraham au Festival d’été de Québec en juillet dernier, The Offspring était de retour au Métropolis de Montréal afin d’entamer sa tournée 2012 World Tour et d’offrir un concert survolté devant une foule d’emblée conquise.

The Offspring

Présenté à guichet fermé devant un public hétéroclite constitué en majeure partie d’adolescents immatures, ce premier spectacle n’était certes pas à la hauteur de la spectaculaire tournée Americana, datant déjà de 1999, mais les musiciens semblaient malgré tout d’excellente humeur à l’idée de nous présenter les derniers titres de Days Go By, leur neuvième album studio.

Ouvrant le bal avec les explosives «Hurting as One», «All I Want» et «Come Out and Play», Dexter Holland et son groupe ont démontré en quelques minutes à peine de quel bois ils se chauffent. Dès les premières notes, la foule était en délire et seuls les plus courageux ont osé s’aventurer au parterre, où c’était carrément la loi de la jungle qui dictait la règle à suivre.

Sans grand préambule, The Offspring a poursuivi sa lancée en alternant ses nouvelles compositions ainsi que ses grands succès, dont, et dans le désordre, «You’re Gonna Go Far, Kid», «Days Go By», «Bad Habit», «Why Don’t You Get a Job?», «Gotta Get Away», «Have You Ever», «Staring at the Sun», «The Kids Aren’t Allright», «Come Out and Play» et «Pretty Fly for a White Guy».

La mise en scène, pour sa part, brillait par sa simplicité avec, en guise de décor, la classique tête de dragon que l’on peut apercevoir sur les couvertures des albums Conspiracy of One et Greatest Hits. Celle-ci changeait de couleur à chaque chanson et une douzaine de lumières illuminaient par intervalles tout autour, ce qui n’offrait rien de très impressionnant pour le regard.

Après à peine une heure de spectacle, Dexter Holland et sa bande ont quitté la scène du Métropolis bras en l’air, avant de revenir pour un seul et unique rappel pendant lequel ils ont joué «Americana», «Original Prankster» et l’indémodable «Self Esteem», avec laquelle ils ont clôturé leur prestation sous une salve de cris et d’applaudissements.

Malgré un concert un peu trop court, seulement une heure et quinze minutes, The Offspring a quand même réussi à en mettre plein la vue mais, malheureusement, plusieurs auront été déçus de ne pas entendre l’excellente «Cruising California (Bumpin’ in My Trunk)», leur nouveau single.

The BCASA et Dead Sara

Deux jeunes formations se sont partagé la scène du Métropolis avant l’arrivée de la très attendue tête d’affiche.

D’entrée de jeu, c’est la fière relève de l’étiquette Stomp Records (Brains, Subb, Planet Smashers) The BCASA, un jeune trio montréalais, qui a offert, torse nu et dégoulinant de sueur, un cocktail explosif de mélodies punk garage et de chants criards et assourdissants. Les jeunes Montréalais gagneraient à acquérir davantage de maturité et de savoir-faire, puisque leurs chansons portent presque uniquement sur le hockey, les dessins animés et les jeux vidéo.

C’est finalement le groupe punk-rock Dead Sara, originaire de Los Angeles, qui a électrifié avec retenue la foule à coup de cris bien ressentis et d’accords de guitares bruts bien envoyés. Mené de front par les très jeunes Emily Armstrong et Siouxsie Medley, Dead Sara a réchauffé la salle et nourrit l’impatience des spectateurs. Il faisait tellement chaud durant leur prestation qu’une jeune adolescente s’est effondrée dans la foule au parterre. Souhaitons-lui un prompt rétablissement.

The Offspring revient prendre d’assaut la scène du Métropolis ce mercredi le 5 septembre pour un deuxième concert tout aussi prometteur. Soyez-y!

Appréciation: ***1/2

Crédit photo: Éric Dumais

Écrit par: Éric Dumais

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