«The Lion King» à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts – Bible urbaine

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«The Lion King» à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts

«The Lion King» à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts

Le retour triomphal du roi de la jungle

Publié le 22 août 2014 par Laurence Lebel

Crédit photo : Courtoisie d'evenko

Jeudi soir à la Place des Arts, c’était le grand retour du Roi Lion sur la scène de la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Petits et grands se sont tous réunis pour voir ou revoir la comédie musicale qui en a charmé plus d’un depuis déjà 17 ans!

Avec plus d’une quarantaine d’artistes sur scène, The Lion King impressionne et surprend. L’incroyable distribution ainsi que les décors et les stupéfiants costumes de la comédie musicale rendent l’expérience tout à fait magique et nous replonge l’espace d’une soirée dans les souvenirs de notre enfance.

Une fois les lumières fermées, Rafiki, le vieux babouin qui sert de fil conducteur à l’histoire, se présente sur scène pour interpréter de sa puissante voix le thème du Roi Lion « Circle of Life ». Très vite, la magie s’installe et des personnages apparaissent ici et là dans la salle pour unir leurs voix à celle de Rafiki. Notre attention est alors captée de part et d’autre jusqu’à ce que l’entrée majestueuse des animaux de la savane se fasse par les deux entrées à l’arrière de Wilfrid-Pelletier.

Tranquillement, éléphants, gazelles, zèbres, girafes et oiseaux, bref, tous arrivent sur scène pour conclure en chœur ce cercle de la vie alors que le jeune Simba est érigé du haut du rocher des lions. À tout le moins, cette introduction de 5 minutes vaut à elle seule le prix du billet. C’est un moment fort qui donne de grands frissons et qui marque les esprits dès le départ.

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La soirée s’est déroulée en deux actes et sous forme de vingt tableaux distincts. La première partie se concentre sur l’enfance de Simba, sa relation avec ses parents, son oncle et sa meilleure amie Nala. C’est aussi dans cette partie que le public a le plaisir de réentendre les grands succès du film, dont «I Just Can Wait to Be King» qui s’avère un magnifique tableau coloré avec des chorégraphies plus grandes que nature, et l’indémodable «Hakuna Matata».

La seconde partie se déroule assez rapidement alors que Simba, maintenant adulte, lutte contre son passé et tente de se raisonner afin de retourner récupérer son trône qui est maintenant entre les griffes de son terrible oncle Scar.

Il y a beaucoup de travail au cœur de cette comédie musicale qui en a fait la réputation de Broadway. Ce grand succès commercial éblouit de par la qualité des costumes ainsi que leurs couleurs flamboyantes rappelant l’Afrique, mais aussi grâce à la force du chant et de jeu des comédiens.

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Les marionnettistes sont aussi impressionnants alors qu’ils ne font qu’un avec leur animal. D’aucune façon on ne tente de camoufler l’humain derrière la marionnette; les deux forment un tout, voire un noyau fort. On n’a qu’à penser au sympathique duo Timon et Pumba où derrière chacune des deux marionnettes se trouvent des comédiens bien visibles. Même celui qui active Zazu, le comédien Drew Hirshfield, s’aventure au-devant de la scène sans son oiseau pour faire rire la salle.

Au final, The Lion King est sans conteste une valeur sure et doit être un incontournable pour tous les amoureux du film. Un merveilleux moment! 

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