The Franklin Electric en concert extérieur sur la scène TD

C’est sous une pluie de lumières orangées que les musiciens anglophones de la formation The Franklin Electric ont fait leur entrée sur scène, saluant brièvement la foule de la Place des festivals avant de jouer les premières notes de «Uninvited (Storm)», une pièce folk-pop avec des relents alternatifs qui met bien en évidence la voix feutrée de Jon Matte. Armé de sa trompette en bouche, le chanteur a livré une belle mesure, tout en rythme, avant d’offrir la tout aussi groovy «17» armé de sa guitare.

Avec des lignes de guitares qui rappelaient par moments des influences post-rock façon Foals ou encore Baden Baden, les musiciens de The Franklin Electric ont réussi à nous entraîner dans leur univers ouaté avec deux morceaux envoûtants, à savoir la ballade «Alone», où on avait parfois l’impression d’entendre Chris Martin de Coldplay, et «Can’t Get it Back», où l’immersion dans leur cocon était imminente. Mais c’est bien évidemment le succès «This Is How I Let You Down» qui a suscité l’émerveillement, avec ces centaines de cellulaires brandis à bout de bras un peu plus tard.

Tout juste après «It’s Taking You», une nouvelle pièce, Jon Matte a partagé son bonheur d’enregistrer en ce moment même un deuxième opus. «Ce soir, on joue nos nouvelles pièces devant des êtes humains et, à ce qu’on peut voir, le résultat semble à première vue bon», s’est-il exclamé en anglais, visiblement content de la réception du public. Et il y avait de quoi apprécier le spectacle, avec cette scénographie qui mettait de l’avant des éclairages bleu métallique, qui accentuaient cette impression d’intimité.

L’heure s’achevait déjà et Jon Matte a souhaité laisser son public sur une note joyeuse, souhaitant la bienvenue aux touristes et clamant que Montréal était la plus belle ville du monde, juste l’été. «Car l’hiver est rough», a-t-il ajouté, le sourire aux lèvres. Le groupe a offert une version de «Show Me» à quatre devant un micro, en formule guitare, banjo et tambour, avant d’offrir un au revoir sur les dernières notes de «Unsatisfied».