«The Faint Plays Danse Macabre» au Club Soda: plus de 15 ans de carrière revisités en une seule soirée! – Bible urbaine

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«The Faint Plays Danse Macabre» au Club Soda: plus de 15 ans de carrière revisités en une seule soirée!

«The Faint Plays Danse Macabre» au Club Soda: plus de 15 ans de carrière revisités en une seule soirée!

Publié le 9 décembre 2012 par Éric Dumais

C’est hier soir au Club Soda que la formation dance-punk The Faint a offert une performance full-électro-trash aux quelques Montréalais présents. Au menu, une version intégrale de leur album phare, Danse Macabre (2001), ainsi qu’un medley des meilleures pièces de son répertoire.

Alors que le parterre du Club Soda était au trois quarts bondé et que le balcon était fermé aux spectateurs, le groupe, originaire d’Omaha au Nebraska, s’est fait plaisir en célébrant la sortie de l’édition de luxe de son meilleur album en carrière, l’excellent et le très avant-gardiste Danse Macabre. Sur cette galette, on retrouve évidemment les neuf titres ayant fait la renommée du quatuor à l’orée des années 2000, mais également de nouvelles pièces et des remix dont certains ont été joués hier soir.

The Faint a ouvert le bal de manière plutôt imprévue avec «Unseen Hand», une nouvelle pièce qui figure sur un vinyle intitulé The Faint Evil Voices (Icky Blossoms Remix), lequel est sorti tout récemment. Ils ont ensuite revisité le moins excellent Wet From Birth (2004) avec «Dropkick the Punk» et «Desperate Guys», avant de reculer dans le temps avec «Victime Convenience», un vieux succès datant de l’époque Blank-Wave Arcade (1999).

«Take Me to the Hospital», que l’on retrouve sur l’édition de luxe de Danse Macabre, a donné le ton à une soirée d’emblée réussie, mais c’est définitivement «Agenda Suicide» qui a provoqué un accès d’acclamations et d’applaudissements en provenance du public. Ce dernier était plus que prêt à entendre l’album phare de son groupe fétiche dans son intégralité. Une promesse étant une promesse, le quatuor américain a poursuivi dans la course aux succès en interprétant, dans l’ordre, les neuf chansons de Danse Macabre.  

C’est le single «The Geeks Were Right» qui a marqué la fin de cette deuxième partie complètement endiablée et qui a donné suite à une averse de succès prouvant hors de tout doute la notoriété de The Faint. «Call Call» a très certainement ravi les vieux fans du groupe, tout autant que «Mirror Error» pour les plus récents, ainsi que «Mote», un cover de Sonic Youth, et «Worked Up So Sexual», qui a clôturé la soirée sur une note très enlevante.

Les quatre musiciens sont ensuite revenus sur scène pour offrir un rappel durant lequel ils ont joué trois autres pièces, dont la très récente «Evil Voices», puis «I Disappear» et «Paranoiattack», qui figurent toutes deux sur Evil From Birth.

The Faint a offert un spectacle énergique et dansant qui se voulait un panorama de leur carrière qui a débuté à la fin des années 90. Les éclairages dynamiques et les projections psychédéliques apportaient un support visuel à un concert haut en couleur qui n’a connu qu’un seul petit bémol, le rendu sonore, qui n’était pas toujours à la hauteur de leur talent. C’était, somme toute, le retour flamboyant d’un groupe qui n’est assurément pas prêt de s’éteindre.

Appréciation: ****

Crédit photo: Éric Dumais

Écrit par: Éric Dumais

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