The Cat Empire au Métropolis de Montréal – Bible urbaine

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The Cat Empire au Métropolis de Montréal

The Cat Empire au Métropolis de Montréal

Une énergie à faire vibrer la ville

Publié le 11 avril 2015 par Justine Belzile

Crédit photo : Charline Provost

Il ne s’agissait pas d’un spectacle au Métropolis vendredi soir. Pour qu’il y ait un spectacle, il doit y avoir un artiste sur scène et, espère-t-on, un public. Évidemment, le public y était ce vendredi, mais la distinction entre les deux entités était inexistante. Ce n’était pas un spectacle, c’était plutôt une fête, une énorme célébration où plusieurs centaines d’adeptes de musique s’entrechoquaient au rythme d’une musique totalement électrisante.

Le public présent s’est avéré être aussi éclectique que le style musical du groupe. Alors que le haut de la salle était occupé par une foule plus posée, le parterre rassemblait des admirateurs au caractère effervescent. Fidèle à leur réputation de real live band, The Cat Empire a pris d’assaut la salle avec «Brighter Than Gold», premier extrait du dernier album Steal the Light. Déjà, la foule s’agitait dans tous les sens en laissant aller ses inhibitions.

«Music is the language of us all!», chantait Félix, l’un des deux frontman de la formation, en pleine performance de «How To Explain». Paroles marquantes de l’un de leurs plus grands succès, elles ne pouvaient avoir plus de sens qu’en cette soirée de frénésie. Soumis à cet enchantement musical, tous semblaient ne vouloir qu’une seule chose: danser. Talent ou pas, impossible d’y résister; chacun sautait, se tortillait, se déhanchait, et ce, sans aucune retenue. C’est en balançant leurs mains dans les airs de gauche à droite à une même cadence que le public a entonné les «na na na na na» du refrain de «In My Pocket», donnant l’impression d’un chant de rassemblement, d’un appel au déchaînement et à l’exaltation!

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C’est avec une énergie inépuisable que les membres du groupe ont mené ce festival d’allégresse et de folie. La chaleur dans la salle n’avait d’égal avec celle qui émanait des cuivres et des percussions pendant la performance de «Still Young». Alors que le public ne demandait que de continuer à s’enflammer, Ollie, le claviériste, a dévoilé l’étendue de son registre en improvisant une introduction à sonorité classique à «The Wine Song». Célèbre hymne où le vin coule à flots, Harry, second chanteur du groupe, a invité les spectateurs à s’entrelacer afin de créer une immense chaîne humaine. Se balançant tel un métronome, les membres du groupe et la foule donnaient l’illusion que la salle se mouvait d’elle-même. «Steal the Light» et «The Chariot» ont été jouées en conclusion d’une soirée à l’énergie excitante et contagieuse.

Current Swell

Se produisant devant une foule déjà enthousiaste, la première partie a très bien su profiter de cette atmosphère. Originaire de Victoria, en Colombie-Britannique, le groupe de folk-rock Current Swell a reçu les cris de la foule dès leur première chanson. Introduisant avec charme des accents de style country à leur mélodie, le quatuor, formé de deux chanteurs et de deux musiciens, a interprété une dizaine de chansons qui ont imprégné la salle d’une ambiance chaleureuse. Créé en 2005, le groupe a déjà cinq albums studio à son actif, dont Ulysses, le plus récent sorti en 2014. Pour les découvrir, il s’agit d’aller faire un tour sur leur site web au www.currentwell.com.

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