Spectacle-lancement de l'album «All Things Pass» de Pascale Picard au Cabaret La Tulipe – Bible urbaine

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Spectacle-lancement de l’album «All Things Pass» de Pascale Picard au Cabaret La Tulipe

Spectacle-lancement de l’album «All Things Pass» de Pascale Picard au Cabaret La Tulipe

Une pop rayonnante et polyvalente

Publié le 9 avril 2014 par Charlotte Mercille

Crédit photo : Corentin Hignoul

C’est dans une ambiance chaleureuse et familiale que Pascale Picard a reçu proches, admirateurs et médias au Cabaret La Tulipe mardi soir à l’occasion du lancement de son troisième album, All Things Pass.

Après s’être laissée désirer trois ans par la scène musicale québécoise, la chanteuse offrait à son public un retour alors qu’elle semblait en pleine forme. Fidèle à elle-même, l’artiste, originaire de la ville de Québec, continue de verser dans la chanson anglophone et de prêter sa voix aux thèmes de l’amour déçu et de l’identité confuse avec ce tout nouvel album.

Elle a commencé en canon avec une prestation de «Tomorrow’s Another Day» bien sentie, qui a donné le ton aux autres pièces à venir. Probablement pour les besoins du concert, Pascale Picard et son band adoptaient un style beaucoup plus énergique que celui de l’enregistrement de l’album, ce qui était tout à leur honneur. La chanteuse entrecoupait les morceaux de commentaires candides à la hauteur du plaisir qu’elle semblait éprouver sur scène.

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La performance de Pascale Picard s’est voulue des plus éclectiques et à l’image des influences diverses de son dernier opus. Enveloppée par une chaude lumière ambiante, la voix énergique de la chanteuse portait son audience de tous les âges à travers une pléthore de répertoires, passant du grunge de «Haunted States» à la guitare aérienne de «No War At All».  Du début à la fin, le son était harmonieux, avec des arrangements qui rendaient justice au timbre clair de la chanteuse sans jamais l’enterrer.

Avant d’entamer «Without You», l’artiste a tenu à remercier généreusement toutes les personnes s’étant impliquées de près ou de loin lors de l’enregistrement de l’album. Sans vouloir jouer aux puristes, c’est toutefois avec un petit pincement au cœur qu’on a quitté les lieux, en se rappelant avec nostalgie l’époque plus folk, et plus audacieuse du temps de «Gate 22».

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