«Dans la peau de...» l'humoriste Mariana Mazza – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» l’humoriste Mariana Mazza

«Dans la peau de…» l’humoriste Mariana Mazza

La plus badass du monde de l'humour

Publié le 6 octobre 2017 par Éric Dumais

Crédit photo : Franca Perrotto

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé Mariana Mazza, qui a rêvé, plus jeune, de devenir vétérinaire, mais comme elle déteste le sang, elle a finalement décidé de devenir... humoriste!

1. Aujourd’hui, tu as 27 ans, et ton métier c’est de faire rire les gens. Mais à 7 ans, ou encore à 17 ans, tu rêvais de faire quoi dans la vie, au juste?

«J’en ai aucune idée! Mais je pense que je voulais être vétérinaire parce que j’aimais les animaux, mais je détestais le sang. Faque, j’ai lâché prise assez vite.»

2. Dans ton spectacle Femme ta gueule, tu n’hésites pas deux secondes à faire entendre une voix libre et sans complexes, qui «carbure à la testostérone», répète le mot «vagin» à qui mieux mieux, égratigne les idées préconçues, notamment sur la gent féminine, et qui joue sur les stéréotypes masculins/féminins. Pourquoi l’avoir nommé Femme ta gueule?

«Simplement parce que je voulais que les gens se disent ça à la fin du spectacle: Elle vas-tu se la fermer à un moment donné? Et aussi parce que c’est pas mal ce que je me suis fait dire toute ma vie…»

3. Avec plus de 300 000 fans sur Facebook, on s’entend pour dire qu’il y a du brasse-camarade côté commentaires sous tes posts par moments (lire souvent). Comment réussis-tu à dealer avec des commentaires à la TVA Nouvelles et qu’as-tu l’habitude de répondre (ou pas)?

«Je ne réponds pas et même je ne lis jamais les commentaires sous mes posts. Mon équipe s’occupe de les lire et d’enlever les commentaires haineux. Moi, je m’occupe d’écrire mes statuts. Les commentaires, je les survole, mais je ne les commente pas.»

4. Parce qu’il n’y a donc pas que des avantages à être une personnalité publique, raconte-nous l’anecdote avec le plus de mordant qu’il te soit arrivé de vivre depuis que les gens te reconnaissent dans la rue? Si tu en as plusieurs à raconter, on t’écoute!

«Honnêtement, toutes les anecdotes sont quand même plates. Mais récemment, un gars m’a dit après un spectacle: J’adore ce que tu fais, ça fait huit ans que je te suis. Et j’ai trouvé ça terrible parce que ça fait juste six ans que je fais le métier. Y’a un deux ans tampons weird dans tout ça.»

5. Si on te donnait carte blanche et tous les moyens nécessaires pour réaliser le projet le plus fou de tes rêves, ça serait quoi ?

«Faire le tour du monde. De chaque pays, de chaque communauté, sans trop m’ennuyer de chez moi. J’aimerais arrêter de ne pas profiter de ce que je vis parce que j’ai peur de rater quelque chose ici».

Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

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