SortiesDans la peau de
Crédit photo : Jonathan Peters
1. Anne-Julie, tu es relationniste de presse pour l’étiquette Chivi Chivi (Lydia Képinski, Helena Deland, Nicolet, Rust Eden). Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton travail au sein de cette équipe?
«En gros, c’est moi qui fais le pont entre les artistes que l’on représente et les médias. J’envoie ben du courriel, j’accompagne pour des entrevues, je rédige des communiqués, etc. On porte tous plusieurs chapeaux dans la compagnie. Je fais aussi de la gestion de projets et beaucoup d’autres tâches connexes. C’est le fun.»
2. Peux-tu nous raconter comment tu es arrivée à occuper ce poste dans l’industrie musicale?
«J’ai toujours voulu travailler dans le beau monde de la musique. J’y suis allée par un parcours bien classique avec le célèbre BAC uqamien qui porte le très long nom de Stratégies de production culturelle et médiatique. En plus de m’éduquer convenablement, ça m’a permis de faire des stages chez DTO Films et Dare To Care. Ensuite, j’ai travaillé pour un festival à Edmonton le temps d’un été. J’ai aussi accumulé quelques petites expériences ici et là en écrivant pour des blogues et en m’impliquant bénévolement pour des festivals.»
«Un beau jour d’avril, une amie m’a présentée à la jeune et prometteuse équipe de Chivi Chivi dans le but de donner un coup de main pour une sortie d’album. J’ai été chanceuse de tomber sur eux à ce moment-là! On m’a fait confiance dès le début. Encore aujourd’hui, je me considère parfois comme une newbie, mais le label évolue super vite et on apprend tous beaucoup.»
3. Quels sont les aspects de ton travail que tu apprécies le plus et ceux que tu apprécies le moins?
«C’est un petit milieu qui donne l’impression de travailler entre amis. On y fait constamment de belles rencontres. C’est pas pire aussi de travailler avec des artistes aussi talentueux, d’assister à l’évolution de leur carrière et de montrer au monde ce qu’ils font. Au sein du label, je peux dire que la petite équipe permet d’avoir son mot à dire sur pas mal de prises de décisions. Ça donne une grande latitude et c’est toujours plaisant.»
«Sinon, sortir voir des shows, assister à des festivals ou des lancements, c’est probablement ce qui me plait le plus et le moins à la fois. 99% du temps, j’adore, mais il y a des soirs où je voudrais juste regarder des films et manger de la soupe à l’oignon dans des couvertes.»
4. Toi qui assistes à plein de spectacles et qui vois passer plein de groupes dans le paysage musical québécois, tu écoutes quoi en ce moment et peux-tu nous parler un peu d’eux?
«Dans le paysage musical québécois, mon groupe préféré de tous les temps est Avec pas d’casque. Sinon, gros kick sur Klô Pelgag, Ought, Mon Doux Saigneur (qui vient de lancer un très bon album!) et, si on dit que Timber Timbre est basé à Montréal, je l’ajoute au top de ma liste!»
«Je prêche pour ma paroisse, mais le prochain album d’Helena Deland, c’est de la bombe!»
«Côté shows, FET.NAT, CRABE, Duchess Says et les Hôtesses d’Hilaire, c’est toujours gagnant!»
5. Dans les prochaines années qu’est-ce que tu aimerais accomplir professionnellement?
«Quand je serai grande, j’aimerais explorer le merveilleux monde de la gérance».