SortiesDans la peau de
Crédit photo : Gracieuseté Rockfest
1- Tu as fondé le Rockfest à 17 ans avec ce désir de programmer ton propre band Deadly Apples et, bon an mal an, ton festival est devenu plus gros que tes rêves les plus fous. Que pensais-tu faire comme métier quand t’étais petit gars et comment t’aimes ça être à la tête de ton projet aujourd’hui?
«Je voulais vraiment faire de la musique dans la vie, des albums et de la tournée. Deadly Apples était mon projet principal. Mais j’étais aussi très impliqué dans la scène locale; j’organisais des shows pour la radio étudiante de mon cégep et je me suis découvert un talent. Tout ça m’a amené à fonder le Rockfest, et j’adore ce que je fais encore aujourd’hui, malgré tous les défis que ça apporte, car c’est loin d’être un domaine facile.»
2- Tout fan du Rockfest qui se respecte connaît au moins de nom cet Alex Martel qui a fondé ce festival rock devenu l’un des principaux attraits du Québec. Tu es entre autres très impliqué sur les réseaux sociaux. Mais qu’on se le dise: à quoi ressemble ton day job? Est-ce important pour toi d’être si près de tes fans?
«C’est vraiment différent selon les périodes de l’année; ce sont des cycles. Pendant l’été, je finalise les dossiers de la dernière édition et je réfléchis aux grandes lignes de la prochaine. À l’automne, je monte les fondations de la prochaine édition, la programmation, etc. L’hiver, c’est vraiment de finaliser la programmation, de préparer le dévoilement et, bien sûr, la promotion. Puis au printemps, et jusqu’au festival, c’est la période de promotion et la finalisation de tous les détails logistiques. J’aime bien le fait que ce soit toujours différent. Pour ce qui est des festivaliers, c’est effectivement très important pour moi d’être proche, d’écouter leurs suggestions et leurs commentaires, d’être accessible. Je suis simplement un fan de musique comme eux, et je crois qu’ils le ressentent et l’apprécient.»
3- Pour toi, c’est quoi une programmation de rêve sur l’affiche d’un festival?
«C’est une programmation diversifiée et profonde, comme je le fais chaque année. Mais je crois que le succès du Rockfest va au-delà de la programmation, car c’est vraiment et avant tout une expérience à vivre et à revivre. Le roadtrip avec ses amis en campagne, l’expérience camping, le petit village complètement transformé en géant party, l’ambiance unique où tout le monde devient ami avec tout le monde. Tout ça, c’est unique au Rockfest. Et, en plus, il y a 130 bands qui participent à la trame sonore de ce week-end de malade.»
4- Quelles sont tes plus grandes fiertés de la programmation 2017?
«Rammstein, définitivement! C’est le deuxième plus grand vendeur de billets au monde dans le métal; ils ont fait quatre fois le Centre Bell sold out en ligne, et deux fois les Plaines avec 75 000 personnes. C’est la plus grande tête d’affiche de l’histoire du Rockfest. Leur show est complètement immense, démesuré. Même pour les gens qui ne sont pas nécessairement fans de leur musique, c’est un show qu’il faut absolument voir, rien n’accote Rammstein. Je suis aussi très fier de Queens of the Stone Age; ce sera leur premier show en Amérique du Nord en trois ans. Leur dernier passage au Québec remonte à 2014 au Centre Bell et sur les Plaines. C’est vraiment un des plus gros bands rock présentement. Mais avec 130 bands, la liste est longue, donc je pourrais continuer très longtemps!»
5- Si tu avais carte blanche pour réaliser la chose la plus folle jamais imaginée pour un festival rock comme le Rockfest, ça serait quoi? On jase là.
«Cette année, on a le retour exclusif de Mononc’ Serge avec Anonymus. C’est farfelu comme idée, mais je me suis toujours dit que de monter un show de Mononc’ Serge avec Slayer serait malade. Voilà, l’invitation est lancée, Serge et Tom!»
Faites aller la machine à souvenirs en consultant tous les posters de toutes les éditions du Rockfest! Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…
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Par Gracieuseté Rockfest