Patrice Michaud à l’Astral dans le cadre de Coup de coeur francophone – Bible urbaine

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Patrice Michaud à l’Astral dans le cadre de Coup de coeur francophone

Patrice Michaud à l’Astral dans le cadre de Coup de coeur francophone

Chanteur, conteur et humoriste

Publié le 9 novembre 2014 par Valérie Lachaîne

Crédit photo : Andréanne LeBel

Patrice Michaud avait sorti sa cravate pour son spectacle à l’Astral dans le cadre de Coup de cœur francophone. «Je me suis habillé propre. C’est une marque de respect pour vous, Montréal. Ça faisait longtemps.» Quatre sur la scène, pas de flafla, juste des histoires à nous raconter et le plaisir de nous faire rire.

On connaît le chanteur pour ses histoires et son humour craquant, et il était particulièrement en forme à L’Astral! Débutant avec «Des cowboys et des indiens», il a invité les hommes dans la salle à danser le fameux pas interdit (le déhanchement de gauche à droite que toutes bonnes matantes qui se respectent et qui dansent en formant un cercle). Déjà, le public était conquis. Patrice Michaud a continué à faire rire les spectateurs avec son morceau de cochon tendre, en guise d’introduction à la chanson «On fait comme si», suivi de la petite histoire autour de la chanson «Je cours après Marie». «Mon village était petit, ça fait que j’ai couru après à peu près toutes les filles. Mais elles couraient plus vite que moi. Pis j’étais asthmatique». Impossible de ne pas s’esclaffer!

Sa plus grande envolée romanesque de la soirée a certainement été celle entourant «M’espères-tu?», où le chanteur a déballé des références à Bleu Nuit, ces fameux drames de mœurs, une taquinerie à son soundman Louis-Simon Hétu, le starbuck de Joliette, son problème à être toujours à 473 pieds du câble, et au magasin de linge chez Monette avec ses mannequins dans l’entrepôt. Quelle épopée! Deux chansons plus douces ont fait suite à ce moment, «Loin de Disneyland», encore plus prenante lorsque jouée live, et «Deux lignes rouges», qui donne elle aussi des frissons.

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Le public n’est pas resté douillet très longtemps puisque Patrice Michaud est revenu en force avec «Le crash du concorde» en ne faisant rien de moins qu’une imitation rock’n’roll d’Elvis! «Ce genou qui ne se fatigue pas est une commandite de Yann Perreau». À craquer! Le chanteur a ensuite parlé de son grand-père Bertrand et de la wave dans ses cheveux pour introduire un remake country de la chanson «Des trous dans les bas». Un dernier bloc avec la très belle «Jusqu’à ce que je tombe», et les deux plus connues «Le feu de chaque jour» et «Mécaniques générales».

Le standing ovation ne s’est pas fait prier bien longtemps, et Patrice Michaud non plus. «Je niaise pas trop parce que j’ai peur que vous partiez». Pour le rappel, le chanteur a choisi «Les aurores», une chanson de filles écrite par Mara Tremblay, ainsi que «Cahier Canada». Son beau grand sourire semblait dire merci. Merci à toi Patrice pour ce magnifique spectacle tout à ton honneur. 

Barcella

C’est dans une introduction assez comique, debout sur un banc, que Barcella s’est présenté. Dansant comme un rapper, donnant des cours de prononciation, il a réussi à faire répéter à la foule «les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ou archisèches». Bel exploit quand même. Très expressif, il a enfilé un monologue océanique où tous les poissons étaient appelés. «J’ai le sushi du détail», qu’il disait. Et pourquoi pas un remake d’Édith Piaf à la guitare douce. Avec un débit plus rapide que celui de Louis-José Houde, Barcella a certainement charmé le public avec son humour et sa vivacité. Cependant, sans la prestation du chanteur, les nombreuses références françaises présentes dans ses textes ne sont pas aussi faciles d’approche.

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