Nous avons goûté le duo tartare du VERSES Bistro lors de l’édition printanière du TartareFest 2019

Le lancement média de la 6e édition du TartareFest avait lieu au VERSES Bistro dans le Vieux-Montréal au cœur des bâtiments massifs aux revêtements de pierres, de briques et aux grandes baies vitrées: l’ambiance parfaite pour déguster ce classique aux origines contestées.

Lors du lancement de la toute première édition du TartareFest à Montréal, le guide gastronomique RestoMania s’était risqué à remonter aux origines du steak tartare, démentant la rumeur: «Certaines légendes racontent qu’au temps des Mongols, les guerriers plaçaient de la viande crue sous la selle de leur monture pour en attendrir les fibres avant de la manger.»

Le tartare tel que nous le connaissons – un plat de viande crue hachée et assaisonnée, souvent accompagné d’oignons et de chapelure – viendrait de Hambourg, en Allemagne, et se serait ensuite propagé à travers l’Europe. La recette belge à base de viande de cheval ou de bœuf, de mayonnaise, câpres, cornichons, moutarde et sauce forte, s’est particulièrement fait une renommée.

Aujourd’hui, les cuisiniers du monde entier revisitent le steak tartare autour de ses traits caractéristiques: des aliments crus et fortement assaisonnés. On trouve des tartares de viande rouge (bœuf, cheval, agneau et veau), de gibier (cerf, canard), de poisson (saumon, thon et truite), de fruits de mer (pétoncle, homard cuit) et de légumes en brunoise.

Un accord à point en bouche

Les serveurs du VERSES Bistro, lequel est situé au 100, rue Saint-Paul Ouest, nous ont accueilli avec un Moscow Mule bien sucré, et ce, juste avant le service de l’entrée du duo tartare – un tartare de veau de Charlevoix, avec anchois, câpres, argousiers et oseilles, puis un tartare de cerf rouge, avec chips de salsifis, garniture classique, crème fraîche et pois, le tout accompagné d’un verre de Beaujolais Gamay, La Chouette.

Un accord à point entre ce vin plutôt sec, terreux et aux doux tannins, et le duo de tartares aux assaisonnements discrets rehaussés, selon l’envie, d’un anchois ou de purées sucrées ou crémeuses. L’option végétalienne était aussi alléchante: un tartare de chou-fleur, avec pistaches rôties, estragon et orange confit, croustillant de carottes pour mon invitée.

La portion amuse-gueule, l’accord entre le plat et le vin, l’ambiance festive et le goût de la découverte, voilà autant d’ingrédients qui nous ont donné envie de prendre part à plus d’expériences signées TartareFest!

Jusqu’au 28 avril 2019, vous pourrez goûter, vous aussi, aux créations de nos chefs montréalais. Bon appétit!