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Crédit photo : Gracieuseté de l'OSM
La foule était au rendez-vous vendredi soir. Arborant un look décontracté, sans complexe et faisant même fi des conventions, les spectateurs ont rempli la Maison symphonique de Montréal. L’atmosphère était à la fête pour l’Ouverture de Sémiramis de Rossini et le Concerto pour piano no2 en fa mineur de Chopin.
Globalement, le Rossini n’était pas abouti. Les nuances étaient absentes, les marcato du début manquaient de mordants, les percussions trop faibles et les bassons sonnaient faux. Pourtant, cela ne dérangeait pas Kent Nagano, qui a souri à plusieurs reprises à l’assistance. Les vents se sont emportés à finale, ce qui rendait inaudible les cordes qui se démenaient. En sommes, un peu plus de travail aurait été nécessaire.
Le Chopin, quant à lui, était magnifique. Nikolaï Louganski, grâce à son interprétation sublime, a mis en valeur le génie musical de Chopin. Le second mouvement, le Larghetto, a révélé le grand talent d’interprétation de Louganski. On retient son dynamisme musical et son émotion unique. Malgré une partition d’orchestre froide, Nagano a su faire rayonner Louganski. Le tout a été parfaitement livré. Bravo!
Pour consulter les détails des concerts, acheter des billets ou consulter l’ensemble de la programmation, visitez le site Web de l’Orchestre symphonique de Montréal.
L'avis
de la rédaction
Grille des chansons
1. Rossini, Sémiramis, Ouverture
2. Chopin, Concerto pour piano no 2 en fa mineur, op. 21