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Crédit photo : Gracieuseté Orchestre Métropolitain
«Christian Arming est l’un des chefs autrichiens les plus en vue du moment. Spécialiste de ce type de répertoire, il a dirigé à plusieurs reprises la Messe glagolitique de Janáček. À l’âge de 24 ans, il fut nommé chef principal du Janáček Philharmonic à Ostrava en République Tchèque, position qu’il a tenue pendant six ans», nous a confié Kim Lajeunesse, directrice, production artistique et administration de l’Orchestre Métropolitain. La baguette de Nézet-Séguin sera donc entre de bonnes mains le vendredi 25 mars prochain, puisqu’un programme musical haut en couleur vous attend à la Maison symphonique, dès 19h30.
En amuse-gueules: conférence et prestation préconcert
Une heure avant le programme principal, les spectateurs seront conviés à une conférence préconcert gratuite et bilingue d’une durée de 30 minutes durant laquelle Claudio Ricignuolo, violoniste pour l’Orchestre Métropolitain, vous présentera les œuvres au programme. Voilà l’occasion parfaite de profiter d’un bel amuse-gueule pour vous donner l’eau à la bouche! Puis, dès 19h15, une prestation toute spéciale mettra en vedette la chef Patricia Abbott et les jeunes chanteurs de la Chorale de la Commission scolaire English-Montreal, qui interpréteront des extraits du «Stabat Mater» de Pergolesi.
Au programme principal: Janáček et Dvořák
Grand spécialiste des répertoires germaniques et slaves, le chef Christian Arming était l’homme tout désigné pour diriger l’Orchestre Métropolitain, lequel comptera ses 56 membres permanents auxquels s’ajoutera une trentaine de musiciens additionnels, en plus des 120 choristes et 4 solistes d’exception. «Ce sera un concert absolument grandiose, avec l’interprétation d’une grande œuvre du répertoire choral: la Messe glagolitique de Janáček. L’œuvre a rarement été interprétée, puisqu’elle requiert un effectif important, tant pour l’orchestre que pour le chœur, qui y joue un rôle prédominant», ajoute Mme Lajeunesse.
Et un défi s’ajoute à la bonne conduite de l’œuvre, à savoir son langage. «Il faut dire aussi que c’est tout un défi d’apprendre cette œuvre, chantée en slavon – une langue presque éteinte. Au défi d’apprendre les notes s’ajoute celui de maîtriser les mots et leur prononciation particulière. Il y a également une partie imposante d’orgue – cette portion du concert solo sera jouée sur le magnifique orgue de la Maison symphonique, le Grand Orgue Pierre-Béique. Quant à la 8e symphonie de Dvořák, les thèmes slaves et la rythmique traditionnelle de la République tchèque seront à l’honneur», nous promet Kim Lajeunesse.
Pour son entrée à l’Orchestre, retrouvez-y, sur scène, la soprano finlandaise Camilla Nylund, la mezzo-soprano Julie Boulianne et le baryton-basse David Pomeroy, tous trois chanteurs canadiens, accompagnés de plus de 120 choristes sous la direction de François A. Ouimet et Pierre Tourville. Ça promet!