Misstress Barbara Band à la SAT: combiner house et techno pour un party réussi!

Misstress Barbara, la reine des platines montréalaise, était de passage hier soir à la Société des arts technologiques (SAT) afin d’en donner plein la vue par sa belle présence scénique et sa bonne humeur. Le spectacle était présenté dans le cadre des Nuits Heineken du Festival international de Jazz de Montréal.

Misstress Barbara a dévoilé tour à tour les morceaux les plus dansants de son dernier disque, Many Shades of Grey, où sa voix était entremêlée d’un tourbillon de rythmes béton, le tout offert devant deux portables dernier cri. Elle a commencé sur les chapeaux de roue avec «As Long as I Have You», une chanson adorablement disco.

C’est au moment où les premiers accords de «Who You Are» ont retenti que la chaleur a monté d’un cran dans la salle et que la foule est devenue complètement hystérique.

Misstress Barbara s’est ensuite permis un court moment de détente, laissant la sueur s’évaporer des corps gluants du public, en interprétant la chanson calme et introspective «Words». Elle en a profité pour dévoiler certaines confidences quant à ses amours à distance, ce qui a permis un second regard, plus attentif celui-ci, sur ses propos, qu’elle a pris le bon soin de traduire du français à l’anglais.

La salle était bien remplie mais loin d’être pleine à craquer, ce qui a laissé la chance aux vrais passionnés de se laisser aller sur les rythmes enjôleurs de la reine des platines.

La combinaison de l’éclairage éclectique (interchangeable selon le tempo) et les effets visuels épurés (projetés sur quatre gros écrans) ont donné un cachet grandiose au spectacle ainsi qu’une ambiance davantage underground.

Bravo à Misstress Barbara et ses musiciens énergiques d’avoir charmé la foule tout en ayant pris le soin d’interpréter d’anciens tubes pour le grand plaisir des fans, notamment «Four on the Floor» et «I’m Running, featuring Sam Roberts», qui proviennent de son album à succès intitulé I’m No Human.

À la fin du spectacle, Misstress Barbara est revenue, éblouissante, afin d’offrir deux excellents rappels en rafale, nul besoin de dire que les gens ont dansé de ravissement jusqu’aux petites heures de la nuit.

C’était, en somme, un excellent concert d’une heure et demie, à travers lequel elle Misstress Barbara a brillé de mille feux. Longue vie à la reine et à sa douce, dont le pays d’origine, l’Allemagne, nous a été dévoilé en grande primeur.   

Appréciation: ***1/2

Crédit photo: Claude Ouellet

Écrit par: Olivier Boivin