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Matthew Good au Théâtre Corona Virgin Mobile le 28 novembre 2015

Le chanteur qui n’a pas la langue de bois

Publié le 16 novembre 2015 par Catherine Martellini

Crédit photo : Matt Barnes

Voilà maintenant 13 ans que Matthew Good a poursuivi son odyssée musicale en solo, après que le groupe Matthew Good Band se soit séparé au début des années 2000. Depuis, le prolifique et engagé artiste a pratiquement réalisé un album par année. C’est donc sans crainte de manquer de contenu qu’il se produira à Montréal le 28 novembre prochain pour présenter sa dernière œuvre Chaotic Neutral. Une chose est sûre, ses plus fidèles admirateurs ont de bonnes chances de ne pas ressortir du concert avec une opinion neutre.

Matthew Good n’a jamais eu peur de se renouveler. Il l’a prouvé lorsqu’il a entamé sa carrière solo en 2003 avec son album très expérimental Avalanche, qui marquait un point de rupture avec le style plus accessible du groupe Matthew Good Band dont la pièce «Apparitions» avait fait un malheur à la fin des années 1990.

Pratiquement aussi connu pour ses vues politiques tranchées que pour sa musique, l’auteur-compositeur-interprète est également un fervent défenseur des droits de la personne et de la santé mentale. Il parle ainsi ouvertement de sa bipolarité, sujet principal de son album Hospital Music en 2007 qui faisait, entre autres, référence à son hospitalisation.

Son dernier opus offre un juste équilibre entre les ballades mélancoliques, les mélodies plus ancrées dans le rock pur et celles plus acoustiques. Holly McNarland l’accompagne notamment dans la chanson «Cloudbusting», un hommage à Kate Bush.

Même si les divers albums de Matthew Good ont varié en styles selon les évènements qui ont ponctué sa vie, il demeure que ses concerts sont toujours à son image, c’est-à-dire débordants d’authenticité. Et on parle bien de celui qui a déjà vendu à ses propres spectacles des vêtements sur lesquels il était imprimé «I Hear Matt Good is a Real Asshole».