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Crédit photo : Andréanne LeBel
Accompagnée sur scène par cinq musiciens et deux choristes, elle a interprété les pièces phares de sa nouvelle production. Bien campée au milieu de la scène, maniant la basse avec la fougue qui l’anime, Marie-Pierre Arthur a commencé le spectacle avec sa chanson «La toile», une pièce qui fait l’étalage de son nouvel univers.
Depuis le dernier album Aux alentours, la musique de l’auteure-compositrice-interprète semble s’être assagie. Elle est passée, avec Si l’aurore, à un style plus contemplatif et introspectif, notamment avec l’ajout de synthétiseurs et de claviers, qui sont beaucoup plus présents que sur ses deux premières œuvres.
La pièce homonyme de l’album est une ballade qui est à l’image de la pochette de l’album. Un aspect lascif est apparu dans les chansons de Marie-Pierre Arthur au cours des dernières années. Alors qu’on était habitués à un style plutôt sobre chez l’artiste, malgré le travail d’arrangements indéniable, les nouvelles pièces comprennent maintenant des synthétiseurs et claviers presque omniprésents. Le rock quitte peu à peu Marie-Pierre Arthur, alors que les expérimentations et une certaine sérénité la gagnent.
Elle dégage toutefois la même énergie sur scène, tout aussi présente et à l’écoute de son public lors de sa prestation. L’artiste a su conserver son essence et se renouveler. La puissance qui se dégage de sa musique repose toujours sur son instrument principal, la basse, même si son approche est différente. On peut l’entendre entre autres dans l’extrait «Rien à faire», qui a servi à faire la promotion de Si l’aurore.
Son prochain spectacle aura lieu le jeudi 26 février au Club Soda à 20h dans le cadre de Montréal en lumière. Le public aura droit cette fois au spectacle complet.
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