Marc Déry à L’Astral: tout nu avec sa guitare – Bible urbaine

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Marc Déry à L’Astral: tout nu avec sa guitare

Marc Déry à L’Astral: tout nu avec sa guitare

Publié le 20 septembre 2012 par Valérie Lachaîne

C’est un Marc Déry assis en solo dans l’obscurité, avec comme seule accompagnatrice sa guitare, qui s’est présenté au public jeudi à L’Astral.

En cette première soirée froide d’automne, tuques et foulards étaient au rendez-vous dans cette salle de la Place des festivals. «Welcome» en chanson d’ouverture, suivi de «Le poète» et «D’hôtel en hôtel», le chanteur savait bien comment réchauffer son public, mais aussi comment le surprendre. Tous les fans de Déry ont été servis, autant les pionniers, les derniers arrivés que les Zébuloniens. Parlant Zébulon, c’est sous un éclairage rougeâtre nourri de maracas que le chanteur a offert «Les femmes préfèrent les ginos», au grand bonheur de toutes ces dames.

Après l’entracte, c’est un Marc Déry debout et toujours seul qui est réapparu. Un peu plus rock et conviviale, la deuxième partie regorgeait de chants en cœur, de blagues et de demandes spéciales. Spécialement durant «T’es où », où le public s’en donnait à cœur joie pour crier les «hey». Un premier rappel a laissé place à «Osti qui s’lève tard» version Elvis ainsi que la chanson «À la figure», mais Déry ne voulait pas partir et il ne s’est pas fait prier pour un deuxième retour. Le tout s’est terminé sur une note de party, où le chanteur répondait spontanément aux demandes spéciales de son public que ce soit du Offenbach, «la toune de son père» ou la fameuse «Marie-Louise», sollicitée depuis l’ouverture du spectacle.

Avec une mise en scène très intimiste et épurée, création de René-Richard Cyr, le public se serait cru bien canté dans le salon de Déry. Ce dernier racontait anecdotes jeunes et moins jeunes, d’une voix si douce et familiale qu’on aurait dit qu’il s’adressait à tout un chacun. Les éclairages ajoutaient beaucoup à cette scène presque vide, donnant des impressions de brasier et cosmiques, surtout dans la reprise très vivante d’«I am the Walrus» des Beatles. Avec ses airs de petit gars qui nage en plein bonheur, le Déry à L’Astral hier soir était plus que «Libre».

Appréciation: ***

Crédit photo: Maude Chauvin

Écrit par: Valérie Lachaîne

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