L'expo «Musique – Le Québec de Charlebois à Arcade Fire» au Musée McCord – Bible urbaine

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L’expo «Musique – Le Québec de Charlebois à Arcade Fire» au Musée McCord

L’expo «Musique – Le Québec de Charlebois à Arcade Fire» au Musée McCord

La chanson québécoise racontée

Publié le 2 juin 2014 par Charlotte Mercille

Crédit photo : Élodie Napoléon

Jeudi soir, le Musée McCord donnait le coup d’envoi de sa nouvelle exposition Musique – Le Québec de Charlebois à Arcade Fire. Des années 1960 à aujourd’hui, les mélomanes aguerris comme les apprentis pourront parcourir l’évolution de la musique québécoise jusqu’au 13 octobre prochain. 

De Beau Dommage à Ariane Moffatt, de Céline Dion à Loco Locass, le Musée McCord invite ses visiteurs à un rendez-vous culturel multisensoriel. Entre la pop sucrée des années yéyé et le rock magnétique d’Arcade Fire, un monde de couleurs musicales s’étend devant nos yeux à travers cette exposition hors du commun.

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Il faut toutefois spécifier que Musique – Le Québec de Charlebois à Arcade Fire est d’abord historique: la musique est ici un moyen artistique pour raconter l’histoire du Québec autrement. La plupart des descriptions portent surtout sur les évènements politiques et culturels marquants qui ont influencé les différents courants musicaux de l’ère moderne. Soulignons notamment la façon brillante de narrer les contrecoups de la Révolution tranquille à l’aide d’une ligne de temps faite de pochettes de vinyles. Les murs couverts de télés à lampes et de guitares électriques mythiques forment également un amusant portrait d’époque. Les autres artéfacts qui parsèment les salles d’exposition sont autant inestimables que les autres, pour ne nommer que le brouillon de notre hymne national «Gens du pays» de Gilles Vigneault ou le cahier de notes de Dédé Fortin.

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Autre mention spéciale, la présentation des costumes de spectacle de diverses personnalités de l’industrie. Malgré l’absence d’extraits des pièces jouées durant ces prestations, des photos mettent en contexte ces morceaux d’histoire ayant appartenu entre autres à Joe Bocan, Mes Aïeux et Martha Wainwright. Le public aura aussi la chance de voir l’une des robes de Céline Dion… et de Robert Charlebois – merci à l’époque des tuniques hippies! À la toute fin, le visiteur est invité à la contemplation, avec canapés et détente à sa discrétion. Tout en admirant le ciel étoilé virtuel qui surplombe la petite salle obscure, il peut prendre le temps de s’imprégner de ce qu’il vient de voir et écouter une ultime chanson douce.

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Au final, Musique recèle un patrimoine musical des plus riches qui vaut la peine d’être marquée à son agenda culturel estival. Tout au long de la visite, le public est pris d’une envie irrésistible de fredonner ou de se déhancher au son de plus d’une centaine de chansons qui ont marqué l’identité québécoise. Que ce soit à travers des extraits vidéos, des costumes, des objets, ou des pochettes d’albums, l’expo use de tous les médiums possibles pour représenter la forme d’art la plus intangible qui soit. Et pourtant, ici, la musique est partout, à portée de main.

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L’exposition «Musique – Le Québec de Charlebois à Arcade Fire» est présentée par le Musée McCord, Sony Music Canada et ICI musique, en collaboration avec Le Lait. Pour plus d’information sur les tarifs et la programmation des activités en lien avec l’exposition, visitez le site Internet du Musée McCord.

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