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Crédit photo : www.stewart-museum.org
Bon, il fallait bien donner une morale à cette histoire… Le sujet peut sembler grave, mais il se veut quand même léger et familial. Des activités spéciales sont même prévues autour de ce thème pour la période de la relâche; on s’y concentre sur 6 grandes catégories d’êtres légendaires: les chevaliers, les cowboys, les espions, les pirates, les gangsters et les révolutionnaires, pour un total de 25 héros ou méchants à découvrir. On a bien pris soin, cependant, de nous épargner les personnages réputés pour leur sadisme ou leurs assassinats de masse, de manière à ce que le ton général nous maintienne encore assez près du rêve.
Certaines de ces catégories sont associées aux plus nobles aspirations littéraires, dont celles des chevaliers où se retrouvent un héros classique du cinéma, Zorro, et trois grands héros romanesques français, dont le fidèle D’Artagnan. De même, les conservateurs n’ont mis la main que sur deux héros fictifs pour représenter les espions. La catégorie des cowboys et celle des pirates, quant à elles, entremêlent les personnages fictifs et d’autres, réels, mais qui ont parfois été passablement transformés par la légende.
C’est avec joie que les passionnés d’aventures retrouveront Lucky Luke et James Bond, ainsi que quelques extraits de films ou de livres pour donner vie à ces grands noms d’une autre époque. Les enfants et les nostalgiques devront toutefois renoncer à y retrouver les artéfacts issus des différentes productions cinématographiques des personnages de Marvel ou encore des derniers Terminator ou Robocop. Dans ce musée d’histoire, les armes futuristes et les super pouvoirs ne semblent pas au goût du jour.
Les catégories des gangsters et des révolutionnaires, quant à elles, ne révèlent que des êtres issus de l’histoire réelle, dont notre petite Québécoise Monica la Mitraille. Pour cette exposition, la palme du mérite ne reviendra peut-être toutefois pas tant à l’un de ces porteurs d’armes qu’aux conservateurs: si l’un d’eux est parvenu à faire sortir un des fusils de Che Guevara du monument qui lui est consacré, à Cuba, le temps de l’exposition, cela constituera un exploit beaucoup plus notable que d’avoir réussi à inventer une arme réelle au fictif Capitaine Crochet.
La magie de Disney opérerait-elle dans ce Musée?