Le spectacle extérieur de Peter Peter sur la scène Ford dans le cadre des FrancoFolies de Montréal – Bible urbaine

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Le spectacle extérieur de Peter Peter sur la scène Ford dans le cadre des FrancoFolies de Montréal

Le spectacle extérieur de Peter Peter sur la scène Ford dans le cadre des FrancoFolies de Montréal

Laisser parler la musique

Publié le 19 juin 2014 par Yannick Déry

Crédit photo : Louis-Charles Dumais

Déjà plusieurs mois qu’on n’avait pas revu Peter Peter à Montréal. Pas qu’il ait chômé, loin de là. C’est que depuis quelque temps, il fait découvrir sa musique de l’autre côté de l’océan. Mais hier soir, il revenait chez lui pour présenter le meilleur de ses deux albums, Peter Peter et Une version améliorée de la tristesse.

C’est en solo qu’il est apparu, avec sa guitare comme seul accompagnement musical, pour interpréter «Homa», grand succès de son premier opus qui a d’ailleurs été sacré «Meilleure chanson francophone de l’année» par iTunes en 2011. Rapidement, quatre musiciens sont venus le rejoindre pour «Une version améliorée de la tristesse». Bien que le son de la scène Ford des FrancoFolies de Montréal (située sur la rue Sainte-Catherine, face au Complexe Desjardins) laisse à désirer, le ton était donné pour un spectacle à la hauteur des attentes.

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C’est à ce moment qu’on a pu entendre les premiers et rares mots de l’artiste, offrant la chanson «Beauté baroque» à une certaine Ingrid de Montréal, à qui il a tenu à dire: «On s’est fait souffrir, c’est cool». Et il dédiera deux autres pièces par la suite à «une fille», «Réverbère» et «Le monde n’y peut rien», sans toutefois spécifier s’il s’agissait de ladite Ingrid.

Si le saxophone est un instrument bien présent sur son deuxième disque, il a profité des FrancoFolies pour ajouter une bonne touche de cuivre sur plusieurs titres de son album homonyme. «Tergiverse» et «Réfractaire» ont profité de ce traitement, le résultat étant fort réussi. Une belle intensité!

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«Ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas joué dehors. Je suis vraiment content!», a-t-il lancé au public, avant d’entamer «Réverbère» et «Le monde n’y peut rien». Mais c’est sur «MDMA» qui a suivi que l’épiphanie s’est produite, le chanteur amorçant la pièce seul à la guitare pour finalement être appuyé par le clavier, la batterie, la basse et le saxophone. Magnifique, voire grandiose!

Suivront«Carrousel» et celle qui annoncera la fin du spectacle, «Les chemins étoilés», pour laquelle il a abandonné en grande partie sa guitare le temps de s’asseoir sur la scène, près de la foule nombreuse. Quelques pas de danse et mouvements de jambes ici et là, avant de retrouver son instrument pour terminer le tout. Les fans étaient ravis, les non-initiés aussi.

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