Sorties
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Le palmarès de Marie-Ève Beausoleil
1. Le complexe des genres, Virginie Brunelle, Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville
Le réseau des Maisons de la culture de Montréal recèle de perles de la création chorégraphique québécoise – que l’on peut, en plus, découvrir à coût nul. L’œuvre qui domine ce palmarès est de classe internationale, autant sur le plan du propos que de la performance (pour laquelle l’interprète Claudine Hébert a gagné le prix du concours international de l’AICC en 2010). Le complexe des genres de Virginie Brunelle réactualise avec sensibilité et pertinence un thème universel, les rapports hommes-femmes, par un travail bien construit et soutenu d’une magnifique technique. Rares sont les images aussi puissantes que cette première scène où trois bêtes hybrides en tutu gesticulent sur le Requiem de Mozart, aussi poétique que cette finale où des centaines d’avions de papiers, lancés par les danseurs et les spectateurs, s’écrasent sur le mur du fond.
2. So Blue, Louise Lecavalier, Usine C
3. Vollmond, Pina Bausch, Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (Danse Danse)
4. D’après une histoire vraie, Christian Rizzo, Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts (FTA)
5. Tragédie, Olivier Dubois, Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (Danse Danse)
*Mention extraordinaire pour un spectacle vu hors de nos frontières, au Théâtre de la Ville de Paris: Dance, de la chorégraphe américaine Lucinda Childs. Cette œuvre minimaliste de 1979, dont la musique a été composée expressément par Philip Glass et la scénographie, conçue par l’artiste visuel Sol LeWitt, est tout simplement brillante.