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Lancement de Plaster au La Tulipe: puissance brute!
C’était hier soir qu’avait lieu le spectacle-lancement fort attendu de Let It All Out, le deuxième album de Plaster, une formation montréalaise aussi passionnée que puissante. Avec son lot de surprises, l’ambiance était littéralement… surchauffée!
C’est devant une salle comblée que Plaster s’est présenté, sourire aux lèvres, les bras chargés de promesses. Présentant leur album éclectique Let It All Out en intégralité, la formation a su charmer dès lors ses admirateurs fidèles. Le trio, composé du claviériste Alex McMahon, du bassiste François Plante (membre d’Afrodizz et musicien de Dumas), ainsi que du batteur Jean-Phi Goncalves (Beast), a évolué en force et en caractère.
La soirée a d’abord commencé par le single «Be My Woman», pendant laquelle une espèce de grosse toile d’araignée est apparue derrière les musiciens, remplie de petites lumières en mouvements qui donnaient l’illusion d’un tunnel de «Space Mountain» à Walt Disney World. Moment magique et électrisant.
Pour le reste, les membres ont été fidèles aux compositions de l’album, en y ajoutant çà et là des moments qui s’apparentent tantôt à un «jam» plutôt qu’à une partition préétablie, histoire de prôner le côté festif de leur musique.
La chanson «P.U.N.K.S.» a décidément été le moment-clé de la soirée. Sur scène, cinq filles se sont présentées, toutes plus coquettes les unes que les autres, avec une montée de plaisir dans les yeux qui a fait l’effet d’une montagne russe à la Ronde. Parmi celles-ci se trouvait la chanteuse Ariane Moffatt, qui a eu la générosité de participer à ce fabuleux moment.
Soulignons également la performance du rappeur D-Shade, qui a chanté pour l’occasion deux chansons, soit «Booggéré» et «Let It All Out». «Nobody’s Heart Belongs To Me», pour sa part, était plus douce et introspective, ce qui a permis de rétablir momentanément l’équilibre de ce spectacle de haut voltige.
Le concert, d’une heure quarante-cinq minutes environ, a passé vite comme l’éclair, et les trois musiciens sont même revenus sur scène pour rejouer, en rappel, leur succès «Be My Woman», mais cette fois-ci de façon plus instrumentale et électro que la version originale jouée en ouverture.
Sans avoir scié en deux les jambes du public, Plaster a néanmoins réussi à offrir une solide prestation que l’on pourrait quasiment qualifier de «digne des maîtres du genre».
Appréciation: ***1/2
Crédit photo: Susan Moss
Écrit par: Olivier Boivin
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