Lancement de l’album «À Paradis City» de Jean Leloup

Tous dans le dôme du Planétarium, les spectateurs ne savaient pas à quoi s’attendre. Bancs inclinés vers l’arrière, prêt pour le décollage. Le ciel s’est illuminé sous une pluie d’étoiles, et tout de suite «Willie» s’est fait entendre. Déjà, des frissons. Aucune trace de Leloup, seulement sa voix. Et c’est le disque complet qui a joué sans arrêt sous le mouvement des étoiles synchronisées à la musique.

La grande ourse est apparue en 3D, plusieurs planètes du système solaire, de même qu’une GIGA météorite qui fonçait droit sur nous en donnant l’impression que nous étions à l’intérieur d’elle. Drôle d’impression assis dans ces sièges que la galaxie était fixe et que c’est nous qui tournions dans nos sièges!

Chapeau à l’audace de la mise en scène et le choix du lieu. L’auteur-compositeur-interprète voulait que les gens écoutent son album la nuit, sous un ciel étoilé, quand il fait froid, et il n’aurait pas pu mieux choisir sa soirée. Une telle écoute a certainement mis en valeur «À Paradis City», en plus de nous donner le gout de venir écouter tous nos albums ici! La lune est tellement belle de près, et comme dirait Jean Leloup dans sa chanson «Zone zéro», «monde parfait, je ne te cherche plus».