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Une famille d’artistes, des influences multiples
Lou-Adriane Cassidy a la musique dans le sang: comme elle nous l’a expliqué, elle n’a pas eu de «déclic» pour cette discipline parce qu’elle est née dans une famille d’artistes. Elle a baigné dans cet environnement stimulant et créatif dès son plus jeune âge, ce qui lui a permis de déployer ses capacités de musicienne rapidement. À quatre ans, elle commençait déjà à prendre des cours de violon; et c’est plus récemment qu’elle s’est tournée vers l’écriture et la composition de chansons, il y a environ deux ans.
Au final, son tout premier album C’est la fin du monde à tous les jours est sorti en février 2019. «C’est un mix de mes influences, qui sont d’ailleurs variées! Du côté de ma mère, j’ai grandi dans la chanson française classique, notamment québécoise – on a écouté du Barbara et du Gilles Vigneault –, et mon père était plus pop. Aussi, je me suis laissée imprégner par des albums des années 1970, comme Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg qui m’a beaucoup inspirée», nous a confié l’artiste.
Repousser les limites artistiques
Depuis quelques années, Lou-Adriane a foncé et grandement pris part aux concours musicaux et aux festivals pour se tailler une place dans l’industrie musicale québécoise. Elle a notamment participé à La Voix, à Petite-Vallée, au Festival de la chanson de Granby et aux Francouvertes en 2018. «Ça m’a beaucoup donné, ces concours, et j’ai été privilégiée de ce côté-là car certains artistes ne rentrent pas dans les critères et ne peuvent pas en tirer grand-chose. J’admets que je cadrais bien avec les standards de ces compétitions et ça m’a vraiment aidée… Mais je pense avoir fait le tour et j’ai l’impression qu’il y a plus rien là pour moi. Je commence à avoir envie de faire des concerts pour des spectateurs qui sont curieux ou qui aiment ce que je fais, moins pour des gens qui viennent me juger ou me donner une note.»
À noter, ces dernières années, la jeune auteure-compositrice-interprète a aussi fait ses armes sur scène en accompagnant d’autres musiciens. Elle est par exemple partie en tournée avec le band d’Hubert Lenoir, et elle m’a confié avoir beaucoup appris de cette expérience. «Humainement, on était beaucoup dans l’équipe et on a construit quelque chose de solide et d’intense, avec tout ce qu’on a vécu ensemble en si peu de temps. Artistiquement, j’ai découvert que j’étais plus libre que ce que je pensais et que je pouvais justement repousser les limites de cette liberté. Ça m’a donné envie de plus me laisser aller, d’explorer ça dans mon projet aussi. Cela dit, l’idée dans mon spectacle, c’est de trouver cette énergie tout en étant un peu plus contenue.»
Varier l’intensité et les ambiances en concert
Au Théâtre du Vieux-Terrebonne, dans la Salle du Moulinet, Lou-Adriane et ses musiciens seront cinq sur scène: il y aura Simon Pedneault à la guitare, Vincent Gagnon aux claviers, Alexandre Martel à la basse et Pierre-Emmanuel Beaudoin à la batterie pour l’accompagner.
En plus d’interpréter les titres de son plus récent album, elle jouera sa toute nouvelle chanson qui sortira fin novembre, de même que quelques reprises du répertoire «chanson française». «On sera full band. Ce sera un spectacle avec beaucoup de nuances, qui passe de super intime à ben rock. On jouera avec les émotions et les énergies, c’est ça qu’on aime aussi!», s’est enthousiasmée notre interlocutrice.