SortiesLa petite anecdote de
Crédit photo : Flamme (Camille Gladu-Drouin)
«C’était en 2005, dans les premières années du FME. Je savais déjà que le festival existait et que c’était cool, mais dans ce temps-là, je passais plus mes étés à cueillir des cerises qu’autre chose. Moi pis une petite gang, on avait parti un collectif d’organisation de spectacle qui s’appelait La Goupille, et on était allés là pour s’inspirer un peu et voir ce que le FME faisait.»
«Je me rappelle que c’est la soirée où j’ai écouté de la musique live pendant le plus longtemps. Du 5 à 7 avec un duo saxophone-piano, en passant par les Sadies, l’un des derniers shows de Groovy Aardvark et un set de DJ Champion en fin de soirée. J’ai écouté de la musique de 5 à 7, mais c’était de 5 PM à 7 AM, pis après on est allés déjeuner Chez Morasse! *rires*»
«Depuis ce temps-là, j’en ai pas manqué beaucoup, seulement durant une ou deux années. Je suis assez fidèle au poste. Je reviens soit pour jouer avec mon projet, avec d’autres, ou pour être bénévole. Depuis deux ans, je suis aussi sur l’équipe de construction du FME qui monte les structures extérieures.»
«Quand j’y vais, je me laisse toujours du temps pour les affaires imprévues. [Ndlr: L’an dernier on a même vu Louis faire un solo de bongos sur une toune de punk dans une ruelle de Rouyn.] Je collabore aussi beaucoup avec la radio du FME. Y a une année où je m’étais donné comme devoir de faire une toune récapitulative de la veille chaque jour. J’avais même fait une reprise d’«Une autre chambre d’hôtel» de Gildor Roy en l’adaptant pour «Une autre chambre au Flavrian» [Le Flavrian étant le camp où logent les artistes pendant le festival]. Ça a fini avec une toune ben emo où je disais salut à tout le monde.»
«Je suis l’un des seuls, je pense, qui, en plus de retrouver tous ses chums de Rouyn qui sont là et qui tripent sur la musique, revoit sa famille, croise aussi ses chums de l’industrie et ses chums musiciens. C’est aussi ça le FME, c’est un point de ralliement.»