KISS au Centre Bell de Montréal: des bêtes de scène inépuisables même après 40 ans de carrière – Bible urbaine

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KISS au Centre Bell de Montréal: des bêtes de scène inépuisables même après 40 ans de carrière

KISS au Centre Bell de Montréal: des bêtes de scène inépuisables même après 40 ans de carrière

Publié le 30 juillet 2013 par Éric Dumais

Près de 8 500 spectateurs de tous âges étaient rassemblés au Centre Bell de Montréal pour voir ou revoir pour la énième fois le groupe légendaire KISS. Maquillés ou déguisés comme leurs idoles, les fans étaient nombreux hier soir à arborer un t-shirt, une casquette, des boucles d’oreilles ou même un pyjama KISS. Nul besoin d’être en amour avec Paul Stanley et ses comparses pour avoir apprécié les deux heures de spectacle qu’ils nous ont offert sans interruption, et ce, malgré le côté prévisible de la mise en scène.

Quelques secondes avant qu’ils montent sur scène, une projection sur écran géant montrait les membres de KISS en train de quitter leurs loges pour se rendre sur scène. Ces images, accompagnées des cris et acclamations de plusieurs milliers de personnes, n’ont été que le préambule à ce qui allait suivre: un coup le rideau tombé, Paul Stanley, Gene Simmons, Tommy Thayer et Eric Singer sont apparus, surélevés grâce à une immense plateforme en forme d’araignée géante!

C’est sur les accords de la célèbre pièce «Psycho Circus» que la soirée a commencé en grande pompe. Les membres de KISS semblaient en pleine forme, Paul Stanley y allant de ses quelques pas de danse habituels dès son arrivée sur scène, alors que Gene Simmons marchait tel un astronaute sur scène, sa longue langue mythique sortie à la face du public, le sourire aux lèvres comme à son habitude.

L’entraînante «Shout it Out Loud» a suivi, après quoi KISS a interprété «Let Me Go, Rock ‘N’ Roll, qui figure sur Hotter than Hell. Avant de passer à «I Love it Loud», Paul Stanley, chanteur de la formation, s’est amusé avec son public, l’encourageant à crier le plus fort possible pour montrer à quel point les Montréalais étaient plus accueillants que les Torontois, chez qui ils ont joué avant-hier.

«Hell or Hallelujah», une nouvelle pièce qui figure sur Monster, leur plus récent album, n’a peut-être pas été la meilleure prise de la soirée, par contre, il était impressionnant de voir Gene Simmons au micro devant un écran géant sur lequel étaient projetées des images des feux de l’enfer. Durant «War Machine», on a pu observer quelques nuages de feu qui se sont allumés en même temps. À la fin, Gene Simmons s’est avancé avec une torche à la main, soufflant de toutes ses forces sur la flamme pour la raviver devant le public.

Chaque membre a eu son instant de gloire, en particulier Tommy Thayer, qui a chanté sa chanson «Shock Me // Outta This World». Accompagné d’Eric Singer à la batterie, Thayer s’est permis quelques solos de guitare, histoire d’épater la galerie, après quoi l’un des deux membres fondateurs de KISS est revenu sur scène pour continuer le party.

Juste avant de jouer «God of Thunder», Gene Simmons s’est retrouvé seul sur scène, les deux pieds dans un brouillard de fumée blanche, la gueule en sang et la langue bougeant dans tous les sens. Une plateforme l’a ensuite élevé dans les airs pour lui permettre de chanter sa chanson.

Paul Stanley avait ensuite l’envie pressante de s’approcher de son public, il s’est donc envolé dans les airs, traversant la moitié du Centre Bell jusqu’à une plateforme circulaire, sur laquelle il a chanté «Love Gun» et «Black Diamond».

Une fois de retour sur scène, le bloc le plus attendu de la soirée a été joué: «Detroit Rock City» a ravivé le cœur des fervents admirateurs, après quoi KISS a interprété ses plus grands succès, à savoir «I Was Made for Lovin’ You» et «Rock and Roll All Nite».

Pendant cette dernière, des milliers de confettis ont été lancés dans les airs, plongeant la salle dans une véritable ambiance de fête. Il est indéniable que les membres de KISS figurent parmi les légendes du rock ‘n’ roll et ils ont prouvé avec ces deux heures bien remplies qu’ils étaient de véritables bêtes de scène.

Le spectacle n’offrait cependant rien de nouveau ou de novateur, puisqu’il était sensiblement pareil aux deux derniers offerts dans la métropole, mais décidément la structure en forme d’araignée était spectaculaire à voir, surtout lorsqu’elle était en mouvements.

Appréciation: ****1/2

Shinedown

C’est la formation américaine Shinedown qui a assuré la première partie du spectacle. Le quatuor, originaire de Jacksonville, en Floride, nous a gâtés avec huit morceaux de son répertoire, alternant les chansons plus rock avec des ballades acoustiques. Shinedown a ouvert sa prestation d’environ trois quarts d’heures avec «Enemies», en offrant également «Diamond Eyes», I’ll Follow You», «45» et «Bully», avec laquelle ils ont clôt leur prestation. Si, musicalement, le quatuor ne brillait pas toujours par son originalité, Brent Smith et sa bande ont sans aucun doute prouvé qu’ils vivaient pour le rock ‘n’ roll et ils ont franchement réussi à nous partager leur passion de la musique.

Grille des chansons:

1. Psycho Circus
2. Shout it Out Loud
3. Let Me Go, Rock ‘N’ Roll
4. I Love it Loud
5. Hell or Hallelujah
6. War Machine
7. Heaven’s on Fire
8. Deuce
9. Say Yeah
10. Shock Me // Outta This World
11. God of Thunder
12. Lick it Up
13. Love Gun
14. Black Diamond
15. Detroit Rock City
16. I Was Made for Lovin’ You
17. Rock and Roll All Nite

Crédit photo: Dean Snowden

Écrit par: Éric Dumais

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