Jour 3 d’Osheaga 2022: Dua Lipa, Machine Gun Kelly, Glass Animals, Wet Leg et bien plus pour la grande finale! – Bible urbaine

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Jour 3 d’Osheaga 2022: Dua Lipa, Machine Gun Kelly, Glass Animals, Wet Leg et bien plus pour la grande finale!

Jour 3 d’Osheaga 2022: Dua Lipa, Machine Gun Kelly, Glass Animals, Wet Leg et bien plus pour la grande finale!

Une dernière journée à festoyer sous le soleil

Publié le 1 août 2022 par Claire Groulx-Robert

Crédit photo : Mathieu Pothier

Par un dimanche caniculaire au Parc Jean-Drapeau se tenait la dernière journée du festival Osheaga, qui fêtait cet été son grand retour et ses 15 ans d’existence. Au menu pour clore cette édition en beauté: Dua Lipa, Machine Gun Kelly, Glass Animals, Girl in Red, Wet Leg et de nombreux autres artistes qui ont eu la chance d'avoir leur moment de gloire à l’occasion d'un des plus grands festivals de musique et d'art au Canada. Claire et Édouard, nos deux collaborateurs sur place, vous partagent leur expérience de cette journée à la météo parfaite et au «pacing» presque parfait.

Genesis Owusu: délicieusement déjanté 

Genesis Owusu. Photo: Mathieu Pothier

Mélangeant le hip-hop, le funk et le rock, l’artiste australien Genesis Owusu était chargé de réchauffer la Scène Verte en début de journée (quoiqu’avec la canicule, tout le monde avait déjà assez chaud merci!)

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a laissé toute une première impression aux festivaliers présents.

Avec sa personnalité amusante, son look extravagant et son sens de la mise en scène, l’artiste de 24 ans a notamment fait une entrée remarquée sur scène, transporté par trois danseurs masqués. Sans plus attendre, Owusu a offert une prestation éclatée où plusieurs chansons de son premier album Smiling With No Teeth étaient à l’honneur.

Pour son premier concert en sol canadien, le jeune rappeur-chanteur a vraiment donné tout ce qu’il avait, prenant tout l’espace possible sur la scène et nous donnant un avant-goût de sa grande flexibilité physique. Sa présence scénique est impressionnante, et plusieurs de ses morceaux, dont l’accrocheuse «I Don’t Need You», que tout le monde a chantée en chœur même si c’était la première fois pour plusieurs.

Ce dernier morceau a d’ailleurs basculé vers une reprise de… «Crank Them» de Soulja Boy (oui, c’était aussi saugrenu que vous l’imaginez!) Pas de doute: Owusu ne se prend pas au sérieux, et on aime ça comme ça.

L’Australien a terminé sa prestation en plein milieu du public, en compagnie de ses comparses masqués, pour interpréter et sauter sur «Black Dogs!» Un bon moment!

Genesis Owusu a clôturé sa prestation avec un message important: «N’oubliez jamais de sourire»

Bref, c’était un concert amusant et énergique où la bonne humeur était palpable.

Parions que ce n’est pas la première fois qu’on entendra parler de Genesis Owusu et de son charisme bon enfant.

Zach Zoya: comme une impression d’inachevé…

Zach Zoya. Photo: Mathieu Pothier

Faisant partie des artistes qui ont égayé l’édition automnale (et réduite) d’Osheaga en 2021, Zach Zoya était cette fois-ci de retour pour sa première vraie édition du festival.

Premier artiste anglophone signé sous l’étiquette 7e Ciel, il est bon de voir à quel point ce jeune interprète prend du galon. Mais malgré des chansons accrocheuses et un talent indéniable, l’auteur-compositeur québécois ne semble pas avoir pleinement saisi l’opportunité.

Après avoir ouvert le bal avec «Understand», tirée de son album No Love Is Ever Wasted (2022), Zoya a semblé s’égarer par moments. On avait parfois l’impression qu’il voulait étirer le temps, et ce, malgré le fait que sa prestation ait commencé avec quelques minutes de retard.

Même l’artiste invité, l’excellent Soran, venu interpréter deux chansons avec Zoya («Strangers in the House» et «Upper Hand»), n’a pas vraiment changé la donne, tant la prestation manquait souvent de rythme.

Ainsi, le tout s’est conclu de façon un peu abrupte avec «Smoke&Dance» et «Slurpee», qui ont un peu été garrochées, faute de temps.

Et c’est dommage, car Zach Zoya sait aussi bien rapper que chanter et plusieurs de ces morceaux sont assurément des hits.

Il est toutefois évident que l’artiste a le talent et le charisme nécessaires pour aller loin. Ce n’est que partie remise en concert, donc!

Inhaler: une formation qui pique la curiosité

«Hey, on va-tu voir le groupe du fils de Bono?»

Il faut avouer que, pour un mélomane, cette phrase pique la curiosité. Le fils de Bono est chanteur dans un groupe? À quoi ça ressemble? Le fils a-t-il un peu du père dans le nez?

Bref, j’étais trop intrigué pour ne pas aller faire un tour sur la Scène Verte en fin d’après-midi pour entendre ça.

Alors, comment s’en est tiré le jeune groupe irlandais? Eh bien… Assez bien! La formation propose un rock alternatif énergique qui, sans rien réinventer, est parfait pour les festivals.

Des morceaux comme «These Are the Days», «My Honest Face» ou «It Won’t Always Be Like This», tous tirés de leur premier album, fonctionnent bien pour déguster un drink au soleil.

Et pour ceux qui se le demandent, oui, le jeune Elijah Hewson a un peu de son paternel dans la voix, mais heureusement il ne tente jamais de l’imiter.

Bref, il est difficile de dire si Inhaler saura atteindre le niveau de U2 un jour, mais il s’agit assurément d’un groupe à surveiller au cours des prochaines années.

Safia Nolin: un petit moment de répit en toute intimité

Safia Nolin. Photo: Mathieu Pothier

L’horaire changeant de cette année a occasionné un autre conflit d’horaire lorsque Girl in Red, qui devait initialement jouer à 17 h 20, a été reporté d’une heure, soit en même temps que la performance de Safia Nolin à la Scène des Arbres.

Hors de question de manquer l’un ou l’autre de ces spectacles, il a fallu me compromettre à assister qu’à la première partie de l’une et à la dernière de l’autre. Cela dit, j’étais donc aux premières loges à 18 h 20, devant la petite scène où se préparait Safia Nolin.

Cette dernière était au poste en compagnie de ses musicien.ne. Agathe Dupéré à la basse, Marc-André Labelle à la guitare et Jean-Philippe Levac à la batterie. Ensemble, le quatuor a joué les pièces folk de l’auteure-compositrice-interprète québécoise. Installés en demi-cercle sur la scène, ils ont offert une performance que la chanteuse a qualifiée d’«escalade de tristesse».

Ainsi, «Dague», PLS», «La laideur» et quelques autres de ses mélodies ont résonné sur le petit espace.

En somme, c’était un joli concert, un peu timide et sans prétention, le tout ponctué de l’humour un peu nonchalant de Safia qui s’est dite «contente d’être ici avec nous et le magasin Garage», qui a visiblement gagné le gros lot de la commandite cette année.

Ses chansons mélancoliques et sa douce voix ont offert un moment de répit aux festivaliers et festivalières, certain.e.s étant bien installé.es dans l’herbe pour une écoute respectueuse en prévision des gros sets qui allaient s’enchaîner plus tard.

Royal Blood: une leçon de rock! 

Royal Blood. Mathieu Pothier

Dans un tout autre registre, à l’autre bout du site, les adeptes de bon gros rock rentre-dedans s’étaient tous donné rendez-vous devant la Scène de la Rivière pour une leçon de rock avec le trio anglais Royal Blood.

Et ce dernier a vraiment mis toute la gomme pour les faire vibrer! 

Au menu: des nouvelles chansons de leur troisième album (dont «Typhoons» en ouverture et la très dansante «Trouble’s Coming», toutes deux diablement efficaces en concert) et plusieurs succès de leur premier album homonyme, comme «Figure it Out» et «Out of the Black», servies coup sur coup pour conclure le spectacle, ainsi que «Little Monster», pour laquelle le batteur du groupe a fait ouvrir le pit pour une petite séance de brasse-camarade avant de se lancer dans un furieux solo de batterie.

D’ailleurs, le batteur du trio a littéralement volé le show avec son énergie contagieuse et sa connexion avec le public. Peut-être même un peu trop, si bien que la dernière chanson traînait quelque peu en longueur.

À la fin, on avait pratiquement envie de dire: «C’est beau, votre set est fini, nous sommes satisfaits, vous pouvez partir», ce qu’ils ont fini par faire, non sans avoir fait résonner le gong pour signer la fin de cette prestation hautement énergique.

Bref, Royal Blood fait assurément partie de ces groupes qui constituent une valeur sûre en festival, et il l’a encore une fois démontré à Osheaga.

Girl in Red: de l’énergie à revendre!

Girl in Red. Photo: Mathieu Pothier

De son côté du site, sur la Scène de la Montagne où elle a été déplacée pour jouer une heure plus tard que prévu (probablement en raison de sa popularité), Girl in Red et son groupe battaient la mesure et avaient de l’énergie à revendre.

Drôle, généreuse et authentique, la jeune Norvégienne de 23 ans était en pleine forme et a enflammé l’esplanade qui était déjà pleine à craquer de tous bords tous côtés, les gens s’étant déjà déniché un semblant de bulle pour Glass Animals, Machine Gun Kelly et Dua Lipa, qui allaient s’enchaîner sur le même parterre.

Avec ses mégasuccès comme «we fell in love in october», «girls» et «bad idea!», Marie Ulven a sauté et dansé sans relâche sur scène.

Le spectacle était à son comble lorsqu’elle a surpris la foule à la toute fin en lançant: «Do you know what a wall of death is?». — Allions-nous vraiment voir un wall of death se former devant nos yeux? — «I want you to fucking split in two right now» —Ouaip, ça allait se passer!

Sortant toute son énergie punk, Girl in Red (pas habillée en rouge pantoute) s’est défoulée, et la foule aussi, jusqu’aux toutes dernières notes.

Glass Animals: oups et re-oups…!

Dave Bayley de Glass Animals. Photo: Mathieu Pothier

Tout de suite après Girl in Red, Glass Animals, le groupe indie-pop britannique, prenait le relais sur la Scène de la Rivière. La foule était incroyablement compacte.

Même arrivée considérablement en avance, se frayer un chemin jusqu’à être relativement proche était mission (presque) impossible.

Cela dit, Glass Animals, qui était manifestement très attendu du public, est arrivé sur scène dans leur univers rétrokitsch sous les premières notes d’une «Life Itself» très prometteuse… jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent après quelques secondes. Oups!

«That’s how you know it’s real!», s’est exclamé le leader du groupe, Dave Bayley, qui a entretenu la foule alors que les membres de l’équipe technique et les musiciens s’affairaient à remédier à la situation. Quelques minutes après, Bayley a repris: «Alright, we good! Osheaga what’s up!», et le groupe a recommencé comme si de rien n’était… jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent une deuxième fois au même moment. Re-oups.

Après ce deuxième faux départ, les membres ont carrément dû quitter la scène, faisant visiblement face à un problème de son, et la foule a dû (s’im)patienter une dizaine de minutes avant que le party reprenne.

Malgré les louables efforts d’animation du chanteur, ce «léger» faux pas a refroidi certain.e.s festivalier.ères, déçu.e.s de perdre de précieuses minutes d’un spectacle où chaque minute de performance compte.

Une fois le problème réglé, le groupe s’est toutefois bien repris et a livré un show énergique.

Faisant honneur à sa réputation de bête de scène, Dave, «Wavey Davey», pour les intimes, bougeait sans relâche et occupait tout l’espace, portant à lui seul toute l’énergie du groupe.

Leurs plus récents morceaux pop comme «I Don’t Wanna Talk (I Just Wanna Dance)», «Tangerine» et l’excellente «Space Ghost Coast to Coast», qui figurent sur l’album Dreamland, se sont agréablement mêlés aux plus vieilles chansons groovy telles que «The Other Side of Paradise», «Gooey» et «Pork Soda».

La foule, quant à elle, semblait s’être agglomérée uniquement pour entendre la planétaire «Heat Waves», leur plus gros tube (et peut-être aussi pour Dua Lipa, qui jouait sur la même scène plus tard…) L’énergie peinait à bien lever devant la scène, malgré les peanut butter vibes et les grimaces de Bayley, ce dernier se faisant même voler la vedette par un gros plan sur un ananas dans la foule…

Après l’excellente «Tokyo Drifting», qui a prouvé que malgré toutes les embûches, «Wavey Davey’s on fire», les téléphones intelligents se sont levés en masse lors des premières notes de «Heat Waves», et le spectacle s’est clos en beauté, les fans ravi.e.s d’avoir capturé ce moment pour leur story Instagram en même temps que le ciel s’agençait aux couleurs pastel de la couverture de Dreamland.

Quasi féérique!

Wet Leg: un bonheur contagieux

Wet Leg. Photo: Mathieu Pothier

Pendant que Glass Animals testait la patience de milliers de fans avec ses problèmes techniques, une masse pas mal impressionnante de fans de Wet Leg, scandant le nom du groupe, s’étaient réunis devant la Scène des Arbres pour assister à la toute première prestation de la formation au Canada.

C’était assez curieux de les voir être programmés sur cette petite scène, tant leur premier album a connu un succès fou. Il s’agit d’ailleurs assurément d’un de mes albums favoris cette année, et j’étais loin d’être le seul. Il fallait donc arriver assez tôt pour être en mesure de bien voir!

Bref, si leur succès continue d’être aussi important, il est évident que le prochain concert osheagien de la formation de l’île de Wight ne se déroulera pas sur la Scène des Arbres.

Faisant son entrée sur scène au son de la musique de Titanic, le duo féminin, composé de Rhian Teasdale (voix et guitare) et Heather Chambers (guitare et back vocals), était accompagné d’un bassiste et d’un batteur sur scène (leur troisième musicien n’a cependant pas pu entrer au pays) et a offert 45 minutes de pur bonheur à ses adeptes.

Le groupe dégageait effectivement une joie contagieuse tant il a paru enchanté (et peut-être un brin dépassé) par l’incroyable niveau d’amour de la part du public.

Le sourire fendu jusqu’aux oreilles, la chanteuse Rhian Teasdale semblait particulièrement heureuse d’être là, rigolant et plaisantant allègrement entre deux chansons.

Sans perdre une seule seconde, Wet Leg a enchaîné tous les succès de son album. De «Being in Love» en ouverture, en passant par «Wet Dream» et une finale composée de «Too Late Now», «Angelica» et, bien sûr, l’incontournable «Chaise Longue», qui a enflammé tout le monde.

Un concert peut-être un peu court mais ô combien agréable! 

Et d’ici à leur prochain passage chez nous, la formation aura tout le temps nécessaire pour apprendre le nom de notre ville… au lieu de nous appeler Canada tout le long. 

Machine Gun Kelly: un bon show qui a été coupé court, littéralement!

Machine Gun Kelly. Photo: Mathieu Pothier

Après un pit stop pour faire le plein de nourriture au (seul) kiosque de nourriture végétarienne et végane du site avec un délicieux taco falafel (l’une des seules autres options pour ceux et celles qui ne mangent pas de viande étant un gyro «végé» avec des frites en guise de protéine, ce taco goûtait le ciel!), j’étais prête à affronter Colson Baker, alias Machine Gun Kelly, devant la Scène de la Montagne.

Notons d’emblée la scénographie impressionnante du chanteur américain: un hélicoptère en plein centre, une immense sculpture d’un corps noir avec un cube lumineux affichait parfois une tête d’extra-terrestre, le chat du Cheshire ou d’autres animations, et des mains de mannequin blanches en guise de pied de micro…

Coloré et excentrique comme on le connaît, Machine Gun Kelly, ou MGK, a affirmé n’avoir que très peu dormi et mangé avant de commencer sa performance, assurant toutefois qu’il allait livrer «the best fucking show ever».

Carburant aux cigarettes, il a tenu sa promesse et a été énergique du début à la fin, quittant même la scène pour se percher sur l’un des pylônes de son, au beau milieu de la foule, pour chanter haut et fort «ay! »

Parmi ses plus récents succès pop-punk, comme «bloody valentine», «WWIII» et «emo girl», genre dans lequel il s’est recyclé après s’être fait gentiment démolir par Eminem, MGK a toutefois pris soin de nous mitrailler avec d’excellents flows de rap, faisant honneur à son nom, machine gun

Tout allait à merveille, jusqu’à ce que le chanteur et son groupe se fassent couper le son en pleine performance de «twin flame». Il faut dire qu’il avait déjà dépassé sa limite de temps de dix minutes, le spectacle ayant commencé un peu en retard, en raison du léger décalage causé par les soucis techniques de Glass Animals.

MGK a dû se résigner après avoir poursuivi une vingtaine de secondes a capella à céder sa place pour la tête d’affiche de la soirée.

The Hallucinant Nation: un pow-wow électrisant

The Hallucinant Nation. Photo: Mathieu Pothier

En parallèle au concert retentissant de Machine Gun Kelly, un spectacle lui aussi particulièrement explosif se produisait sur la Scène des Arbres. Décidément, cette toute petite scène a accueilli des artistes qui, à leur manière, ont ensorcelé ce coin du site, que ce soit Pierre Kwenders, Wet Leg et maintenant The Halluci Nation. 

Anciennement connu sous le nom d’A Tribe Called Red, le duo de DJ Bear Witness and Tim «2oolman», deux artistes issus respectivement des tribus Cayuga et Mohawk, étaient en pleine forme derrière leur console.

Leur ethnotronica a fait danser les warriors (comme moi) qui ont préféré éviter de se noyer dans l’océan de personnes devant les deux scènes principales.

En pleine période de réconciliation, leur musique à saveur tribale a été reçue avec énergie et respect, tout comme l’ont été les talentueux danseurs qui ont fait leur apparition sur scène, brisant ainsi la petite distance entre les deux disc-jokeys et la foule.

La danse traditionnelle côtoyait le street dance, la culture des Premières Nations ancestrale et populaire ne faisant qu’un, ce soir-là.

Le plaisir de se retrouver devant une petite scène, dans un concert plus intime, dans une foule qui vibait sur le même pow-wow a probablement été mon petit baume de la soirée.

Sans rien enlever aux grosses productions, The Halluci Nation a gardé une grande place dans mon cœur, et j’aurais volontiers continué de danser avec eux toute la nuit.

Dua Lipa: une valeur sûre en clôture du festival

Dua Lipa. Photo: Mathieu Pothier

Sans contredit l’une des icônes pop les plus populaires des dernières années, Dua Lipa était assurément l’artiste idéale pour conclure en beauté les 15 ans d’existence d’Osheaga. 

Pour son deuxième concert à Montréal en peu de temps, la star a offert un feu roulant de hits dance et pop, pour la plupart tirées de son excellent album Future Nostalgia.

Le tout a commencé à la façon d’un film hollywoodien sous les coups de 21 h 30, quelques secondes après qu’on ait coupé le sifflet (ou plutôt le micro) de MGK.

Un grand générique nous présentait les (très bons) danseurs et danseuses qui allaient accompagner Dua Lipa sur scène, puis c’était parti pour 90 minutes de pop contagieuse, avec une scénographie imposante et colorée.

Envoûtante et débordante d’énergie, la chanteuse de 26 ans a ouvert sous les chapeaux de roue avec «Physical», «New Rules» et «Love Again», trois mégasuccès.

D’ailleurs, la prestation entière n’était pratiquement composée que de morceaux extrêmement connus. Force est de constater que la jeune interprète a déjà amassé une quantité assez phénoménale de hits pour son jeune âge.

Il faut dire que la quasi-totalité des pièces de Future Nostalgia sont devenues des succès, ce qui est assez impressionnant.

Aucun doute: Dua Lipa est faite pour les grandes scènes. Elle a d’ailleurs souligné elle-même à quel point la foule avait grandi depuis son dernier passage à Osheaga, en 2018. Il aurait été effectivement impensable de présenter cette prestation sur une autre scène tant la mise en scène était élaborée.

On aurait peut-être pu penser que le spectacle allait s’essouffler en commençant avec autant de grosses chansons dès le départ, eh bien, que nenni! Dua Lipa avait encore plus d’un tour dans son sac.

La deuxième partie du concert était bâti comme un grand dj mix dans une boîte de nuit, ce qui mettait la table sur un grand medley de succès EDM, dont «One Kiss», qui a probablement été l’un des moments les plus galvanisants de sa prestation.

L’instant rassembleur du concert est quant à lui survenu pendant «Cold Heart», une collaboration avec Elton John, où Dua Lipa reprend des segments de «Rocket Man». Durant ce morceau, l’artiste a fait un appel à l’ouverture et a rendu un vibrant hommage aux communautés LGBTQ+.

Un beau moment qui mettait la table pour une finale des plus grandioses au cours de laquelle Dua Lipa nous réservait une autre bonne dose de hits avec «Future Nostalgia», «Levitating» et, évidemment, l’incontournable «Don’t Start Now».

Si la setlist de ce concert de clôture était pratiquement identique à celle du spectacle présenté la semaine dernière au Centre Bell, cela n’a pas semblé déranger les festivaliers tellement le tout était rodé au quart de tour.

Pour ceux et celles qui en doutaient encore, ces deux concerts en une semaine à Montréal l’ont confirmé: Dua Lipa est la nouvelle princesse de la pop.

Et une valeur sûre pour conclure un festival comme Osheaga.

Entendu dimanche à Osheaga:

«This next song is called Strangers in the House. It’s about strangers… in a house»

Zach Zoya, prince de l’évidence.

«Je me sens comme Mufasa qui cherche Simba dans une foule d’antilopes»

Quelqu’un qui, visiblement, semblait perdre espoir à retrouver son ami.e dans cette mer de monde.

«Ben voyons dont, c’est dont ben long»

Une festivalière qui perdait un peu patience après le deuxième faux départ de Glass Animals. (Moi aussi chère, moi aussi).

«J’ai arrêté de fumer»

Une festivalière, cigarette à la main.

«Make some noise for water!»

Zach Zoya (oui, encore!) nous rappelant l’importance de s’hydrater.entre deux gorgées d’alcool. Sage conseil en cette journée caniculaire, merci!

«Bonjour, je suis la fille en rouge»

Girl in Red qui pratique son français.

Le top 5 d’Édouard sur les meilleures prestations vues à Osheaga 2022:

  • Arcade Fire
  • Khurangbin
  • Caribou
  • Dua Lipa
  • Wet Leg

Le top 5 de Claire sur les meilleures prestations vues à Osheaga 2022:

  • Khruangbin
  • Polo & Pan
  • Tove Lo
  • Halluci Nation
  • Dua Lipa 

Le jour 3 d’Osheaga 2022 en images

  • Jour 3 d’Osheaga 2022: Dua Lipa, Machine Gun Kelly, Glass Animals, Wet Leg et bien plus pour la grande finale!
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Par Mathieu Pothier

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