Jour 3 de la 25e édition de la Semaine de Mode de Montréal

Catherine Métivier et Anne-Marie Laflamme ont ouvert le bal ce jeudi, à l’Arsenal, en présentant leur collection printemps-été 2014 d’inspiration rustique évoquant le retour aux sources et les liens fraternels. Les deux designers d’atelier b. offriront dans des teintes couleurs terre et bleutées des vêtements confortables coupés au couteau rappelant un peu le style ouvrier des régions campagnardes ainsi que plusieurs robes cintrées au niveau de la taille. Bottes de travail et accessoires de maçon étaient présents dans ce défilé nostalgique articulé autour d’une mise en scène chaleureuse et soutenu par un texte plein de profondeur, lequel a été récité au public.

Sur deux tableaux décrivant l’évolution de la femme à travers les années, Nargisse E. Akiuz a défendu l’honneur de la femme de tête qui s’affirme et impose sa loi. Contrairement à plusieurs collections d’autres créateurs, Nisse a plutôt opté pour les couleurs pastel plutôt que foncées, et ce, sans pour autant délaisser les couleurs plus sombres que nous verrons régulièrement en 2014. La coupe des vêtements, au même titre que celle d’atelier b., est très droite et épurée.

Annie 50 nous a offert un voyage dans le temps sur des airs de musique western. Avec des robes et blouses très féminines, les deux créatrices de la marque ont démontré encore une fois que le vêtement féminin peut à la fois allier un côté sexy et très confortable. La femme est mise en valeur par des couleurs vives comme le rouge et le bleu ainsi que des motifs floraux et à pois. Les vêtements épousent à merveille les courbes féminines et rendent hommage au corps de la femme. Les matières utilisées sont des cotons légers et la jupe, tout comme la robe d’ailleurs, est portée très courte.  

Pour clôturer notre couverture de cette troisième soirée sous l’emblème de la féminité, Bible urbaine a assisté au défilé de Rush Couture, lequel était organisé par Claudette Floyd. Dès le début du défilé, la designer a démontré son fort attachement pour ses origines jamaïcaines, que ce soit autant dans la mise en scène du défilé que dans l’atmosphère ludique et festive qui a couronné ce dernier. Avec son lot de jupes et de robes volumineuses aux couleurs chatoyantes, Claudette Floyd a donné vie à ses vêtements grâce à des imprimés et des couleurs très vives. Quant au vêtement lui-même, on y voyait beaucoup de textures et de mélanges de matières, avec autant des tissus plus épais que des robes vaporeuses et très légères.  

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